De l'intime au collectif Filmer les dix-huit jours de la révolution égyptienne de 2011
Cervoni, Victoire
Promoteur(s) : Hamers, Jérémy
Date de soutenance : 28-aoû-2023/4-sep-2023 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/19079
Détails
Titre : | De l'intime au collectif Filmer les dix-huit jours de la révolution égyptienne de 2011 |
Auteur : | Cervoni, Victoire |
Date de soutenance : | 28-aoû-2023/4-sep-2023 |
Promoteur(s) : | Hamers, Jérémy |
Membre(s) du jury : | Glorie, Caroline
Luceno Moreno, Marta |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 100 |
Mots-clés : | [fr] cinéma [fr] revolution [fr] cinema égyptien [fr] printemps arabes [fr] résistance [fr] pouvoir [fr] mobilisation |
Discipline(s) : | Arts & sciences humaines > Arts du spectacle |
Public cible : | Etudiants |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en arts du spectacle, à finalité approfondie |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Philosophie et Lettres |
Résumé
[fr] Ce mémoire explore les liens entre le cinéma et la révolution à travers l’étude de huit films réalisés pendant la révolution égyptienne de 2011. Pour définir les rapports qu’ils entretiennent, il explore les espaces intimes et collectifs représentés par le cinéma dans la temporalité révolutionnaire. L’objectif étant de comprendre comment le cinéma se nourrit du processus révolutionnaire et comment il l’alimente en retour, par les imaginaires qu’il construit. Ce travail se situe à la croisée des études sur la portée politique du cinéma égyptien et sur les stratégies de communication mises en place par les amateurs, durant la révolution. À l’aide d’un corpus de films aux genres hybrides, qui empruntent aux codes des cinémas de fiction et documentaire, cette étude s’intéresse aux mécanismes de résistance déployés dans les films, afin d’observer leur capacité à engendrer de nouveaux possibles. En adoptant une méthode d'analyse pluridisciplinaire, elle s’attache à identifier comment les cinéastes se réapproprient une liberté d'expression qui avait été bafouée par le régime de Moubarak, en créant un espace propice à l’expression des revendications des publics subalternes. L’analyse explore les regards que posent les cinéastes sur la révolution, depuis leur immersion physique dans l’événement. Elle révèle le rôle majeur du cinéma, arme de lutte idéologique, dans l’historicisation des luttes révolutionnaires et sa contribution à la création d’un ensemble collectif d’énonciations, fait des multiples voix qui s’y sont révélées. Elle éclaire les liens qui sont tissés entre le médium cinématographique et le politique et démontre que la révolution a été l’occasion pour les cinéastes de mettre en pratique un nouveau rapport à la captation du présent, grâce à une nouvelle approche du médium cinématographique.
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