Effet d'intervention d'une revalidation cognitive sur les symptômes neuropsychologiques chez les patients COVID long
Macquet, Marie
Promoteur(s) : Willems, Sylvie
Date de soutenance : 31-aoû-2023/8-sep-2023 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/19131
Détails
Titre : | Effet d'intervention d'une revalidation cognitive sur les symptômes neuropsychologiques chez les patients COVID long |
Auteur : | Macquet, Marie |
Date de soutenance : | 31-aoû-2023/8-sep-2023 |
Promoteur(s) : | Willems, Sylvie |
Membre(s) du jury : | Maillart, Christelle
Didone, Vincent |
Langue : | Français |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] Le COVID long est une pathologie faisant suite à une infection du virus Sars-Cov-2, quelle que soit la gravité de l’infection. Les symptômes peuvent être divers, avec notamment de nombreuses difficultés cognitives et neurologiques, telles que des troubles exécutifs, mnésiques, ou encore attentionnels, majorés par une importante fatigue physique et cognitive. Des difficultés et limitations dans de nombreux aspects du quotidien y sont associées, et aucun traitement spécifique validé scientifiquement n’existe pour l’instant.
Ce mémoire a pour objectif de comparer deux types d’interventions psychologiques, une intervention psycho-affective et une intervention cognitive afin de voir leur efficacité sur les plaintes cognitives subjectives des patients, sur leurs performances cognitives objectives et sur leur qualité de vie ressentie. Les deux interventions ont été créées spécialement pour cette étude, en se basant sur les déficits cognitifs et les plaintes les plus fréquemment observées chez les patients COVID long, et en utilisant des rééducations valides scientifiquement pour des tableaux cliniques similaires (traumatismes crâniens légers à modérés).
D’après nos résultats, un effet de l’intervention a été observé. Les deux interventions permettent d’améliorer significativement les trois facteurs cités ci-dessus, dans tous les domaines mesurés. On ne voit cependant pas de distinction entre elles : l’amélioration est la même quelle que soit la prise en charge suivie.
Ainsi, une prise en charge multidisciplinaire serait la plus indiquée pour une rééducation optimale des patients. D’autres recherches doivent cependant être menées afin de vérifier qu’il s’agit réellement d’un effet des interventions et de leur contenu, et non d’un simple effet du temps, ou d’un accompagnement.
Ce mémoire se rattache à la thèse de Carmen Cabello.
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