Le « Revenge Porn » chez les jeunes adultes : focus sur l'adhésion aux stéréotypes de genre et attribution des responsabilités. Analyse quantitative des facteurs psychosociologiques et situationnels
Bulmus, Sinem
Promoteur(s) : Kempeneers, Philippe
Date de soutenance : 31-aoû-2023/8-sep-2023 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/19132
Détails
Titre : | Le « Revenge Porn » chez les jeunes adultes : focus sur l'adhésion aux stéréotypes de genre et attribution des responsabilités. Analyse quantitative des facteurs psychosociologiques et situationnels |
Auteur : | Bulmus, Sinem |
Date de soutenance : | 31-aoû-2023/8-sep-2023 |
Promoteur(s) : | Kempeneers, Philippe |
Membre(s) du jury : | Adam, Françoise
Louwette, Severine |
Langue : | Français |
Mots-clés : | [fr] Revenge Porn, sexting, sexual double standard |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] L’expansion de nouvelles technologies et l’utilisation d’internet ont influencé le domaine de la sexualité. De nouvelles pratiques ont émergé avec l’ère numérique comme par exemple le « sexting ». Malgré une croissance rapide, ce phénomène relativement récent ainsi que ses répercussions ne sont pas connus de tous.
Par conséquent, l’objectif de ce mémoire était d'examiner plus spécifiquement l'une des conséquences possibles de cette nouvelle pratique sexuelle, à savoir, le Revenge Porn. Pour être encore plus précis, ce travail s’est focalisé sur la représentation et l’évaluation de ce phénomène auprès de jeunes adultes de 18-25 ans. D’une part, en prenant en compte des variables situationnelles (statut relationnel) et, d’autre part, des variables sociopsychologiques (genre et adhésion aux stéréotypes de genre) pouvant interagir avec le Revenge Porn.
Considérant l’ampleur que le phénomène tend à prendre à l’heure actuelle et les conséquences engendrées, il nous a semblé approprié de nous y pencher plus en détail.
Nous avons créé une enquête en ligne qui a été publiée et diffusée sur les réseaux sociaux. Ainsi, au total 178 personnes ont répondu à notre questionnaire de manière totalement anonyme. Nos résultats montrent que les hommes adhèrent plus aux stéréotypes de genre que les femmes. Cependant, le reste de nos données ne nous a pas permis de mettre en évidence de résultats significatifs quant à nos différentes hypothèses de travail. Néanmoins, certaines tendances discrètes allant dans le sens de celles-ci nous ont permis de ne pas leur fermer totalement la porte.
La grande partie de notre échantillon estime que l'entière responsabilité incombe à la personne qui diffuse et, le cas échéant, aux deux personnes impliquées. Nous émettons comme piste de réflexion que les sujets ayant répondu que la responsabilité était partagée n’étaient non pas dans la volonté d’atténuer la responsabilité de la personne qui diffuse, mais plutôt d’inclure et de faire valoir également celle de la personne qui envoie, les deux responsabilités n’étant pas du même acabit.
Ces tendances observées sont à considérer en prenant en compte le manque de finesse de la méthodologie mise en place pour notre étude, mais également d’une certaine efficacité des campagnes de sensibilisation et de la criminalisation du phénomène.
Des recherches ultérieures avec une méthodologie plus précise et ainsi comblant nos insuffisances permettraient certainement une meilleure compréhension des aspects étudiés.
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