Effet de la réalité immersive sur l'empathie et la stigmatisation des cliniciens dans le cadre des prises en charge d'auteurs d'infractions à caractère sexuel
Ben Merhnia, Sara
Promoteur(s) : Willems, Sylvie
Date de soutenance : 31-aoû-2023/8-sep-2023 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/19147
Détails
Titre : | Effet de la réalité immersive sur l'empathie et la stigmatisation des cliniciens dans le cadre des prises en charge d'auteurs d'infractions à caractère sexuel |
Auteur : | Ben Merhnia, Sara |
Date de soutenance : | 31-aoû-2023/8-sep-2023 |
Promoteur(s) : | Willems, Sylvie |
Membre(s) du jury : | Louwette, Severine
Blavier, Adelaïde |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 84 |
Mots-clés : | [fr] Empathie [fr] stigmatisation [fr] AICS [fr] psychologue [fr] clinicien [fr] immersion 360 [fr] immersion première personne [fr] désistance [fr] désistement |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique |
Public cible : | Chercheurs Professionnels du domaine Etudiants |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] L’objectif de ce mémoire aura été d’explorer si le degré d’empathie et celui de stigmatisation des psychologues par rapport à une population d’auteurs d’infractions à caractère sexuel (AICS) pouvaient être influencés par l’immersion en perspective première personne via une vidéo à 360°. En effet, cette méthodologie n’a pas encore été testée dans le contexte des prises en charge d’AICS.
Bien que les suivis sous contrainte soient des relations thérapeutiques coercitives, un des rôles du psychologue clinicien sera d’être un facilitateur de l’alliance avec son patient. Afin de favoriser cette alliance thérapeutique, le psychologue doit pouvoir adopter une attitude empathique et éviter le jugement, quelle que soit la problématique de la personne (Rogers, 1957; Zech, 2008). Or, cette posture sera un facteur déterminant dans les suivis thérapeutiques qui soutiennent le processus de sortie de la délinquance (Maruna et al., 2004). Cependant, parvenir à recevoir chaque client avec une attitude d’ouverture n’est pas aisé d’autant plus face à une personne qui aurait commis des actes de transgression de la norme, comme les AICS. En effet, ils sont perçus par la population générale comme des individus indésirables pour le maintien de l’ordre social (Harper et al., 2018; Tewksbury, 2012) et ils sont automatiquement jugés à travers les stéréotypes se rapportant à leur groupe d’appartenance (Leyens, 2020). Ce jugement automatique est appelé stigmatisation. Actuellement, les nouvelles technologies comme la réalité virtuelle ou l’immersion via une vidéo à 360° sont utilisées dans plusieurs domaines du soin afin de stimuler l’empathie des professionnels (Loon et al., 2018; Schutte & Stilinović, 2017; Ventura et al., 2020) et travailler sur le désamorçage de leur stigmatisation (Peck et al., 2013).
Afin de mener la présente recherche, un protocole de réalité immersive a été construit. Les participants ont été randomisés aléatoirement en deux groupes, l’un expérimental et l’autre contrôle. Le premier groupe visionnait des vidéos d’entretiens thérapeutiques tandis que le second lisait la retranscription de celles-ci. Avant l’intervention, l’anamnèse du patient était présentée aux deux groupes. Les mesures du degré d’empathie et de stigmatisation ont été prises en prétest et post-test, puis analysées.
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