Les agressions sexuelles facilitées par une substance au sein des CPVS de la Belgique
Ghysenberghs, Isabelle
Promoteur(s) : Quertemont, Etienne
Date de soutenance : 31-aoû-2023/8-sep-2023 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/19197
Détails
Titre : | Les agressions sexuelles facilitées par une substance au sein des CPVS de la Belgique |
Auteur : | Ghysenberghs, Isabelle |
Date de soutenance : | 31-aoû-2023/8-sep-2023 |
Promoteur(s) : | Quertemont, Etienne |
Membre(s) du jury : | Didone, Vincent
Schmits, Emilie |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 71 |
Mots-clés : | [fr] ASFS, CPVS, blackout, dépression, anxiété, PTSD, AUDIT |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique |
Public cible : | Chercheurs Professionnels du domaine Etudiants |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] L’agression sexuelle facilitée par une substance, appelée « ASFS », est un phénomène
trop peu évoqué, bien qu’il soit fréquent dans notre société. Une agression sexuelle facilitée par
une substance est un acte sexuel où le consentement de la victime n’est pas donné puisque son
état, dû aux effets d'une substance, l'en empêche.
L’objectif du présent mémoire est de rendre compte de l’ampleur des ASFS en Belgique,
en prêtant une attention particulière au phénomène du blackout ainsi qu’aux conséquences
psychologiques que cela peut avoir sur la victime. Pour évaluer les conséquences
psychologiques, nous tenons compte de l’anxiété, de la dépression, du PTSD ainsi que de la
consommation à risque d’alcool. De plus, une attention particulière est prêtée au délai qu’il peut
y avoir entre les faits de violences sexuelles et l’arrivée aux CPVS.
Pour ce faire, nous avons collaboré avec les Centres de Prise en charge des Violences
Sexuelles, appelés « CPVS ». A partir de la base de données reprenant les données des victimes, nous avons réalisé des analyses statistiques.
Les analyses montrent des résultats intéressants. Premièrement, le fait d'avoir des
antécédents psychologiques/psychiatriques réduit les chances d'être intoxiqué avec altération
de la conscience par consommation de psychotropes lors de violences sexuelles.
Deuxièmement, le vécu de blackout augmente le délai d’arrivée aux CPVS. Troisièmement, le
risque de vivre un blackout est plus important si le score moyen à l'AUDIT est élevé.
Quatrièmement, lorsque le délai d'arrivée aux CPVS augmente, alors la dépression et le PTSD
sont plus élevés. Cinquièmement, être victime d'administration de drogues durant les agressions
sexuelles augmente le niveau de dépression.
Les agressions sexuelles, de manière générale, et celles facilitées par une substance, ont
donc de majeures conséquences sur l’état de santé de la victime. Il est impératif de conscientiser
davantage la société à ce phénomène afin de réduire son ampleur ainsi que d’aider les victimes
à initier une dénonciation et une recherche d’aide.
Fichier(s)
Document(s)
Description:
Taille: 821.12 kB
Format: Adobe PDF
Description: -
Taille: 138.64 kB
Format: Adobe PDF
Citer ce mémoire
L'Université de Liège ne garantit pas la qualité scientifique de ces travaux d'étudiants ni l'exactitude de l'ensemble des informations qu'ils contiennent.