Influence du discours parental sur le développement mnésique des enfants préscolaires
Balbeur, Rachel
Promotor(s) : Geurten, Marie
Date of defense : 31-Aug-2023/8-Sep-2023 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/19204
Details
Title : | Influence du discours parental sur le développement mnésique des enfants préscolaires |
Author : | Balbeur, Rachel |
Date of defense : | 31-Aug-2023/8-Sep-2023 |
Advisor(s) : | Geurten, Marie |
Committee's member(s) : | Devue, Christel
Rousselle, Laurence |
Language : | French |
Keywords : | [fr] réminiscence parentale |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Treatment & clinical psychology |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Le style de réminiscence parentale est défini par la façon dont le parent communique avec
son enfant à propos d’un événement passé (Fivush, 2006). Dès que les enfants commencent
à parler, ils participent aux réminiscences avec leurs parents (Fivush, 2008). Plusieurs études
démontrent que le style de réminiscence parentale influence la mémoire autobiographique
(Fivush, 2006 ; Leichtman, 2000). La mémoire autobiographique est définie comme une
mémoire des expériences personnelles, s’étant déroulées dans un contexte spatio-temporel
spécifique, et qui sont signifiantes pour soi et rappelées selon une perspective de soi en
relation aux autres (Fivush, 2011).
A l’heure actuelle, cependant, nous ignorons si le style de réminiscence change en fonction
du moment auquel elle est enregistrée par rapport à l’évènement cible. Pour investiguer
cette question, nous avons recruté 31 enfants et mesuré le style de réminiscence à deux
reprises (c’est-à-dire juste après l’évènement et 3-4 jours après celui-ci). Ensuite, nous
méconnaissons quelles composantes exactes des réminiscences influencent la performance
mnésique des enfants. Notre échantillon a été testé à deux reprises, à 6 mois d’écart. Les
réminiscences parentales (évaluées juste après l’évènement) portaient sur un évènement
standardisé. Les réminiscences (évaluées 3-4 jours après l’événement) portaient, pour la
moitié des enfants, sur un évènement standardisé et pour l’autre moitié, sur un événement
au choix. Elles ont toutes été codées à l’aide de la grille de Léonard et al. (2020). Les
performances mnésiques des enfants ont ensuite été évaluées 6 mois plus tard (grâce à une
tâche de rappel d’un événement de vie quotidienne standardisé).
Les résultats ont offert des preuves en faveur de l’hypothèse selon laquelle le style de
réminiscence changerait en fonction du moment auquel il a été réalisé, confirmant ainsi
l’hypothèse émise par Léonard et al. (2023). En revanche, en ce qui concerne les
composantes spécifiques du style de réminiscence qui influencent les performances
mnésiques de l’enfant six mois plus tard, les résultats différaient selon que la réminiscence
soit mesurée juste après l’événement ou 3-4 jours plus tard. Pour les réminiscences réalisées
juste après l’événement, les états internes prédiraient la performance mnésique six mois
plus tard. Concernant les réminiscences réalisées 3-4 jours après l’événement, pour la
structure et le rappel libre, ce sont les évaluations et les encouragements qui prédiraient la
performance mnésique. Pour le rappel indicé, ce sont les initiations qui influenceraient de
manière négative la performance. Concernant le contenu et le rappel indicé, ce sont les
détails perceptifs.
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