The effect of social norms on bystander intervention in cases of sexual harassment

Abstract

Un manque d'intervention dans les situations de harcèlement sexuel peut conduire à un environnement qui encourage ces comportements. Il est donc important d'apprendre à renforcer l'intervention des témoins. Les normes sociales semblent avoir le pouvoir d’influencer le comportement des gens, mais on n'en sait pas assez sur le type spécifique de norme sociale susceptible de favoriser le comportement d'aide dans les cas de harcèlement sexuel. L'objectif de cette étude était d'examiner l'effet des normes sociales sur l'intervention des témoins dans les cas de harcèlement sexuel au travail. Les personnes interrogées ont été soumises à des e-mails fictifs qu'elles pouvaient choisir de transmettre ou non au destinataire. Nous avons examiné si l’intervention des témoins variait en fonction de leur tolérance au harcèlement sexuel et des normes sociales qui leur étaient présentées. Trois conditions ont été créées pour les comparer : (1) normes descriptives/injonctives, (2) normes tendancielles, (3) absence de normes. Les résultats obtenus auprès de 149 adultes ont montré que plus le niveau de tolérance des témoins à l'égard du harcèlement sexuel est élevé, moins ils adoptent un comportement d'aide. Une tendance à plus de comportement d’aide a été observée lorsque des normes quelconques étaient utilisées. Aucune différence significative n'a été constatée entre les normes descriptives/injonctives et les normes tendancielles. Les participants présentant des niveaux élevés de tolérance et en l'absence de normes ont manifesté moins de comportements d’aide. Les variables de contrôle ont montré une tendance à un comportement plus aidant en fonction du statut légal de la personne. L'âge et le sexe se sont avérés être des prédicteurs importants de la tolérance au harcèlement sexuel. L'impact important des normes sociales, et en particulier de la tolérance au harcèlement sexuel sur le comportement d'aide a été mis en évidence. Nos résultats peuvent constituer une base importante pour de futures recherches concernant l'utilisation des normes sociales en vue d’accroitre l'intervention des témoins dans les cas de harcèlement sexuel au travail. Les reproductions de l'étude devraient tenir compte des implications et limites évoquées.

A lack of intervention in situations of sexual harassment can lead to an environment which encourages these behaviours. Thus, it is important to learn how to increase bystander intervention. Social norms seem to have the potential to influence people’s behaviour, but not enough is known about which specific type of social norm could increase helping behaviour in cases of sexual harassment. The aim of this study was to investigate the effect of social norms on bystander intervention in cases of sexual harassment at work. Respondents were presented with fictional messages they could choose to relay or not to the receiver. We examined whether bystanders’ intervention varied based their tolerance for sexual harassment and the social norms they were presented with. Three conditions were created to compare the conditions: (1) descriptive/injunctive norms, (2) trending norms, (3) no norms. Results from 149 adults showed that the higher levels of tolerance bystanders have for sexual harassment, the less helping behaviour they portrayed. A tendency of more helping behaviour was observed when any norms were used. No significant difference was found between descriptive/injunctive and trending norms. Respondents with high levels of tolerance and in absence of norms portrayed the least helping behaviour. Control variables showed a tendency of more helping behaviour dependent on one’s legal status. Age and gender were found to be important predictors of tolerance for sexual harassment. The important impact of social norms and particularly tolerance for sexual harassment in helping behaviour was portrayed. Our results may constitute an important base for future research regarding the use of social norms to increase bystander intervention in cases of sexual harassment at work. Replications of the study should consider the discussed implications and limitations.