Souvenirs intrusifs : l'effet d'une tâche interférente est-il médié par l'efficacité hippocampique ?
Lapadula, Lucas
Promotor(s) : Delhaye, Emma
Date of defense : 31-Aug-2023/8-Sep-2023 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/19222
Details
Title : | Souvenirs intrusifs : l'effet d'une tâche interférente est-il médié par l'efficacité hippocampique ? |
Author : | Lapadula, Lucas |
Date of defense : | 31-Aug-2023/8-Sep-2023 |
Advisor(s) : | Delhaye, Emma |
Committee's member(s) : | Vanootighem, Valentine
Mestre, Alice |
Language : | French |
Number of pages : | 79 |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Treatment & clinical psychology |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Résumé
L’objectif de ce mémoire était de déterminer si une mesure au préalable de l’efficacité hippocampique nous permettrait de prédire le nombre d’intrusions rapportées à la suite du visionnage d’un « film traumatique » lorsque aucune tâche interférente, avec pour effet de réduire ce nombre d’intrusions, n’était incluse. Cette hypothèse découlait directement de l’étude de Butler et al. (2019) qui ont affirmé que des augmentations du volume hippocampique étaient corrélées à la réduction des symptômes de TSPT (Butler et al., 2020).
Nous avons recruté 38 participants sains, et les avons confrontés au « paradigme du film traumatique » qui implique le visionnage de vidéos à caractère émotionnellement négatif. Nos participants ont été séparés en deux groupes. Les participants du premier groupe prenaient part à une tâche visuo-spatiale (Tetris) durant dix minutes après le visionnage du film, alors que les participants du deuxième groupe, participaient à une tâche verbale (QuizCapitale) durant dix minutes également. Les participants ont également rempli plusieurs échelles et questionnaires, et sont repartis chez eux avec un journal d’intrusions dans lequel ils étaient invités à noter chaque souvenir intrusif qu’ils avaient eu au cours des trois prochains jours.
Dans la lignée de l’étude de Holmes et al. (2010), nous nous sommes aperçus que la participation au jeu Tetris, interférait avec la formation de flashbacks. Les participants du groupe Tetris, rapportaient en effet moins d’intrusions que les participants du groupe QuizCapitale. Cependant, la corrélation entre la mesure d’efficacité hippocampique et le nombre d’intrusions rapportées dans le groupe QuizCapitale ne s’est pas avérée significative, tout comme dans le groupe Tetris par ailleurs.
Cette étude n’a donc pas permis d’établir un lien entre le fonctionnement hippocampique et le nombre d’intrusions, mais deux pistes principales pourraient donner une éventuelle explication sur cette absence de corrélation. Premièrement, il semblerait que les études ayant rapporté un lien entre le volume hippocampique et le TSPT se soient porté sur des personnes dont le diagnostic de TSPT était plus lourd et chronique. La deuxième possibilité est que nous n’avons peut-être pas mesuré l’hippocampe de façon adéquate puisque le nombre d’intrusions semble être lié au sous-champ hippocampique CA1 (Postel et al., 2021), or nous avons évalué l’efficacité de l’hippocampe à l’aide d’un indice de séparation de patterns sous-tendu par le GD.
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Description: lucas.lapadula@outlook.fr
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Cite this master thesis
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