La présence simulée diminue-t-elle les troubles du comportement chez les personnes âgées atteintes de démence ? Etude de cas
Dalimier, Florence
Promotor(s) : Adam, Stéphane
Date of defense : 31-Aug-2023/8-Sep-2023 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/19322
Details
Title : | La présence simulée diminue-t-elle les troubles du comportement chez les personnes âgées atteintes de démence ? Etude de cas |
Author : | Dalimier, Florence |
Date of defense : | 31-Aug-2023/8-Sep-2023 |
Advisor(s) : | Adam, Stéphane |
Committee's member(s) : | Silvestre, Aude
Dethier, Stéphanie |
Language : | French |
Keywords : | [fr] étude de cas [fr] présence simulée [fr] troubles du comportement [fr] alzheimer [fr] pathologie neuro-dégénérative [fr] expressions comportementales [fr] maison de repos |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Treatment & clinical psychology |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Ce travail de recherche est né de différents constats. D’abord, les symptômes psycho- comportementaux de la démence sont monnaie courante en maison de repos. À l'heure actuelle, la plupart des stratégies de prise en charge se basent sur des traitements médicamenteux. Ensuite, les approches pharmacologiques sont de plus en plus contestées (Cohen-Mansfield et al., 2012 ; Watt et al., 2019). En réponse à ce besoin de changement dans la pratique, l’intervention par présence simulée s’inscrit dans une approche de soins centrée sur la personne qui remettrait les besoins et préférences des personnes âgées au centre d’une prise en charge qui se veut personnalisée. Pourtant prometteuse (Woods & Ashley, 1995), l’efficacité de cette intervention n'a été que peu étudiée dans les maisons de repos et reste encore discutée (Abraha et al., 2017 ; Miller et al., 2001 ; Zetteler, 2008).
L’objectif général de notre recherche était d’analyser, au travers d’une étude de cas, si la présence simulée diminuait les expressions comportementales « problématiques » chez un sujet atteint d’une pathologie neuro-dégénérative. Nous souhaitions savoir si cette intervention constitue une alternative non-médicamenteuse efficace comme outil de gestion des troubles du comportement. Notre étude s’appuie au niveau méthodologique sur les recommandations formulées par Muller et al. (2021).
Nous avons mis en évidence que la présence simulée diminuait les expressions comportementales « problématiques » les plus fréquentes chez notre sujet. Toutefois, nous nuançons ces résultats car nous n'avons pas pu démontrer des changements cliniquement et statistiquement significatifs. Ensuite, nous avons observé que, lorsque la présence simulée était enlevée et que nous retournions à la condition contrôle, les manifestations comportementales « problématiques » les plus fréquentes augmentaient à nouveau. Ces éléments suggèrent un lien entre l’intervention et le changement de comportement chez notre sujet.
En conclusion, bien que la présence simulée se soit montrée plus efficace que les interventions habituelles, les changements comportementaux observés ne sont pas significatifs. Le débat sur l’efficacité de la présence simulée comme outil de gestion des troubles du comportement reste donc encore ouvert.
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