Comment reconnaître et traiter une intoxication aux chenilles processionnaires chez le chien ?
Lacoste, Cloé
Promoteur(s) : Schurmans, Stephane
Date de soutenance : 26-jan-2024 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/19446
Détails
Titre : | Comment reconnaître et traiter une intoxication aux chenilles processionnaires chez le chien ? |
Auteur : | Lacoste, Cloé |
Date de soutenance : | 26-jan-2024 |
Promoteur(s) : | Schurmans, Stephane |
Membre(s) du jury : | Radermecker, Caroline
Tosi, Irène Marichal, Thomas |
Langue : | Français |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] Ce travail examine la gestion des intoxications aux chenilles processionnaires chez les chiens en se basant sur la littérature scientifique et les retours des vétérinaires, via une enquête en ligne. Après avoir exploré le cycle de vie de ces chenilles, les périodes à risque et les caractéristiques des intoxications, l'étude s’intéresse au diagnostic, aux signes cliniques et aux traitements. Le travail se termine par une petite partie concernant les autres espèces en cas d’intoxication aux chenilles processionnaires.
Les chenilles processionnaires du pin et du chêne, Thaumetopoea pityocampa, Thaumetopoea pinivora et Thaumetopoea processionea, présentent des risques d'intoxication chez divers animaux, notamment les chiens. Les soies urticantes libérées par ces chenilles provoquent divers symptômes, comme le ptyalisme, les lésions linguales, le changement de couleur de la langue, la nécrose linguale, les lésions oculaires, et des signes systémiques tels que la tachypnée, la tachycardie et les vomissements.
La prise en charge des intoxications varie selon les signes cliniques présentés par les chiens, impliquant des traitements tels que le rinçage oral, l'administration de corticostéroïdes, d'antihistaminiques, d'antibiotiques, d'analgésiques et d'autres mesures. L'efficacité du traitement est étroitement liée à la rapidité de l'initiation des soins, soulignant l'importance cruciale du rinçage immédiat des zones touchées.
Une enquête en ligne auprès de vétérinaires confirme la distribution des chenilles dans diverses régions, avec une prévalence plus élevée en mars, avril et juin. Les symptômes les plus fréquents chez les chiens incluent le ptyalisme et les lésions linguales. Bien que la plupart des animaux se
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rétablissent rapidement après le traitement, des séquelles, notamment la nécrose linguale, persistent chez la plupart des chiens.
Ce travail compare également les réponses cliniques et les traitements entre différentes espèces, dont les chats, chevaux, bovins et humains. Les chats semblent se rétablir plus facilement sans séquelles, tandis que les juments peuvent subir des avortements en raison de l'ingestion de chenilles. Les bovins présentent généralement des ulcères linguaux, entraînant une anorexie, et le traitement implique le retrait des poils urticants et des mesures médicales.
Enfin, les humains peuvent également être affectés par les poils urticants, provoquant des lésions cutanées et oculaires. Le traitement implique l'application de stéroïdes topiques sur les lésions cutanées.
En résumé, l'intoxication par les chenilles processionnaires peut avoir des conséquences graves chez diverses espèces, nécessitant une prise en charge rapide et spécifique en fonction des symptômes présentés par chaque espèce.
La conclusion propose une synthèse des connaissances actuelles et suggère des pistes de recherche futures.
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