La rizipisciculture, une pratique agricole durable ? Exemple du Vietnam
Gonzalez Y Rodriguez, Alicia
Promoteur(s) : Clinquart, Antoine
Date de soutenance : 26-jan-2024 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/19455
Détails
Titre : | La rizipisciculture, une pratique agricole durable ? Exemple du Vietnam |
Auteur : | Gonzalez Y Rodriguez, Alicia |
Date de soutenance : | 26-jan-2024 |
Promoteur(s) : | Clinquart, Antoine |
Membre(s) du jury : | Scippo, Marie-Louise
Antoine-Moussiaux, Nicolas Farnir, Frédéric Garigliany, Mutien-Marie Hornick, Jean-Luc Jauniaux, Thierry |
Langue : | Français |
Mots-clés : | [fr] université |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] La rizipisciculture est une pratique agricole qui permet la production de denrées alimentaires très importantes : le riz et le poisson. Le Vietnam est un important exportateur de riz et d’aquaculture. De nombreuses populations dépendent de l’importation de riz et de poissons provenant du Vietnam. Son rôle dans l’approvisionnement mondial est donc important. De plus, la population dépendant de la production agricole pour vivre, représente une grande proportion des personnes à faibles revenus dans ce pays. Il est donc essentiel que les modèles agricoles leur permettent de vivre correctement avec une rentabilité suffisante.
Pour considérer la rizipisciculture comme une pratique agricole durable, trois aspects doivent être pris en compte. Il s’agit des durabilités économique, environnementale et sociale. La réduction de l’utilisation de pesticides et d’engrais en rizipisciculture, en comparaison aux systèmes rizicoles traditionnels a un impact positif sur l’environnement. Le passage au modèle de coculture riz-poisson nécessite un certain investissement pour les agriculteurs mais à long terme, ce système peut se révéler économiquement plus avantageux. Cependant, il existe de nombreuses petites exploitations au Vietnam et ces agriculteurs n’ont pas le capital financier pour réaliser la transition vers le modèle de rizipisciculture. Une attention particulière doit être apportée à ces personnes afin de les aider à accéder à des modèles agricoles durables. Plusieurs risques alimentaires, principalement biologiques et chimiques, peuvent affecter la qualité sanitaire des produits issus de la rizipisciculture. Par conséquent, un contrôle par tous les intervenants doit être réalisé afin que les produits alimentaires issus de cette culture soient sans risque pour la santé humaine.
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