Quelles stratégies de reconversion ont été adoptées pour favoriser la biodiversité dans le bassin sidérurgique transfrontalier de Lorraine ? Cas d'étude : Le bassin transfrontalier houiller Lorraine et les sites en France à Amnéville, au Luxembourg à Belval, Esch-sur-Alzette et en Belgique à Athus.

Abstract

Ces trente dernières années, le rôle de l'architecte paysagiste a subi une mutation importante, élargissant ses horizons au-delà des parcs et jardins pour englober de nouvelles responsabilités dans l'aménagement des espaces publics. Alors que son commencement débute par la création d’outils explicatifs essentiellement à la main, ses pratiques évoluent sur des productions de plus en plus numériques, marquant ainsi une révolution dans la pratique de conception paysagère. Les enjeux environnementaux deviennent aujourd’hui une priorité territoriale, les aménageurs, et les collectivités largement soutenus par les instances gouvernementales, visent par la réglementation, un axe majeur innovant sur un lien entre collaboration et développement du numérique. Dans un paysage en constante mutation, sous la loi Climat et Résilience, marque une étape clé dans la conception de l’architecte paysagiste, où l’urgence climatique devient une urgence urbaine. C’est par les outils numériques de simulation qu’il se voit prouver, sensibiliser, mettre en lumière les grandes problématiques urbaines telles que les ilots de chaleur, la gestion de l’eau lors des inondations, la gestion de la biodiversité dont la connaissance se tient d’être davantage approfondie. L’avancée numérique ne cesse de s’améliorer, offrant des possibilités croissantes, que ce soit dans les modes de représentation, dans la capacité de simuler la croissance végétale ainsi qu’un ensemble de paramètres environnementaux. Des nouveaux outils émergent et s’intéressent davantage aux besoins des aménageurs, vers la notion de collaboration dont la facilitation des échanges entre les différents logiciels devient un gain de temps sur l’exécution des productions entre les corps de métier divers. Au cœur de ces évolutions, la quête de création d’un seul outil numérique unifié se fait sentir, rassemblant une accumulation d’outils utilisés par les architectes, urbanistes et paysagistes. La mise en place de maquettes numériques au centre des préoccupations de ces nouveaux métiers d’assistance à la conception, les managers. Cette ambition a donné la volonté de revaloriser la donnée informationnelle, dont le souhait serait d’obtenir des jumeaux numériques des villes, gestionnaires d’un existant et démonstrateurs d’un futur à court ou long terme, par l’évolution du vivant face à l’urbanisation, par le biais de capteurs des flux de la ville (transport, biodiversité…). Dans ce contexte dynamique, le positionnement de l’architecte paysagiste ne cesse d’être requestionné, intégré dans ses pratiques mais se voit bien souvent délégué de l’exécution des productions par ces nouveaux métiers d’Assistant à la Maîtrise d’Ouvrage soit AMO Manager. Cette redéfinition du rôle est une invitation à explorer, exploiter de nouvelles facettes de la profession paysagère, contribuant à terme à la création d’environnements durables et résilients depuis la gestion des bâtiments