Mémoire de fin d'études: "Les extensions multifonctionnelles, quel potentiel pour la rénovation énergétique des immeubles collectifs construits entre 1945 et 1975".
Lafleur, Elodie
Promoteur(s) : Trachte, Sophie
Date de soutenance : 25-jan-2024 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/19535
Détails
Titre : | Mémoire de fin d'études: "Les extensions multifonctionnelles, quel potentiel pour la rénovation énergétique des immeubles collectifs construits entre 1945 et 1975". |
Auteur : | Lafleur, Elodie |
Date de soutenance : | 25-jan-2024 |
Promoteur(s) : | Trachte, Sophie |
Membre(s) du jury : | Dengis, Anne
Bos, Morgane Ruellan, Guirec |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 215 |
Mots-clés : | [fr] Rénovation énergétique, extension multifonctionnelles |
Discipline(s) : | Ingénierie, informatique & technologie > Architecture |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en architecture, à finalité spécialisée en art de bâtir et urbanisme |
Faculté : | Mémoires de la Faculté d'Architecture |
Résumé
[fr] Face aux nouveaux défis environnementaux, les ensembles de logements d'après-guerre se caractérisent par un faible niveau de confort et une vétusté importante et, par conséquent, une performance énergétique médiocre. En outre, ces bâtiments, construits pour répondre à la pénurie de logements de l'après-guerre, ne correspondent plus aux normes d’habiter et de qualité de vie actuelle. L'évolution des modes de vie, des technologies et des matériaux de construction ainsi que des normes esthétiques d’architecture sont des facteurs qui confrontent les logements modernistes à l'obsolescence. Les bâtiments d'après-guerre constituent ainsi une cible importante dans les stratégies européennes visant à réduire l'impact environnemental des bâtiments existants. En effet, selon les recommandations du BPIE, 75 % du parc immobilier européen doit être rénové et rendu plus efficace sur le plan énergétique d'ici 2050. Dans le cadre de la stratégie de rénovation à long terme wallonne, ces logements collectifs sont classés parmi les bâtiments prioritaires.
Un élément clef de la rénovation énergétique de ces complexes d'habitation est la mise en place de systèmes de ventilation hygiénique, qui font encore souvent défaut. Ces dispositifs sont d'autant plus importants que les bâtiments modernistes, lorsqu'ils sont rénovés et isolés, deviennent plus étanches à l'air. Par conséquent, sans système de ventilation, le renouvellement de l'air peut devenir insuffisant, et entrainer une mauvaise qualité de l'air dans l’habitat. Malgré leur importance, leur intégration technique reste complexe, et ce, pour les raisons suivantes : une organisation spatiale peu adéquate, des surfaces habitables souvent exiguës, y compris dans le dimensionnement des gaines techniques existantes et une faible hauteur sous plafond dans les différents espaces des logements.
Nombreux sont les praticiens professionnels et les scientifiques qui se questionnent aujourd’hui sur la manière d’intervenir énergétiquement sur ces bâtiments, sans les démolir de manière significative et sans produire de déchets, et ce afin d’inscrire la rénovation énergétique dans les objectifs d’économie circulaire.
Dans ce cadre, la proposition d’extensions multifonctionnelles doit être questionnée, notamment parce qu’elle procure une surface habitable supplémentaire et une opportunité d’intégrer plus facilement des systèmes techniques tout en offrant un espace tampon d’un point de vue thermique et un accès vers l’extérieur.
Elle doit cependant être étudiée avec soin de façon à garantir un confort thermique accru et une réduction des consommations énergétiques ainsi qu’un apport de lumière naturelle suffisant. En outre, les aspects structurels et esthétiques doivent être abordés.
Ainsi, le TFE soulève une série de questions sur le potentiel de cette multifonctionnalité et les réponses qu'elle peut apporter en termes d'amélioration du confort et de la performance énergétique. Jusqu'où cette multifonctionnalité peut-elle être poussée ? Est-il possible d'intégrer des dispositifs techniques dans ces extensions afin de mettre ces immeubles aux normes thermiques actuelles ? Ces sous-questions conduisent à la question de recherche suivante : les extensions multifonctionnelles, quel potentiel pour la rénovation énergétique des immeubles collectifs construits entre 1945 et 1975 ?
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