Le recours à l'écrit et le recours à l'oral au sein de la procédure judiciaire : complémentarité indispensable à une bonne administration de la justice ?

Abstract

La thématique qui sera abordée dans le présent travail concerne le recours à l’écrit et le recours à l’oral au sein de la procédure judiciaire. Cette analyse permettra de comprendre comment ces deux modes de communication se complètent et jouent des rôles fondamentaux dans l'administration de la justice, chacun avec ses avantages et ses inconvénients. Le recours à l'écrit, souvent représenté par des documents officiels tels que les actes de procédure et les décisions judiciaires, offre une trace écrite permanente des événements facilitant ainsi la clarté et la précision. En revanche, le recours à l’oral, à travers les plaidoiries et les audiences, favorise l'interaction directe entre les parties et le juge, permettant une expression vivante des arguments et des témoignages. Nous nous interrogerons sur la tendance du législateur à favoriser soit le recours à l’écrit, soit le recours à l’oral, en examinant les lois et les articles qui ont été promulgués dans ce dessein. Cette analyse nous permettra de comprendre les motivations et les objectifs sous-jacents à ces choix législatifs. Par la suite, nous étudierons les principes généraux du droit du procès civil. Ces principes fournissent le cadre juridique essentiel garantissant l'équité et la justice dans le déroulement des procédures judiciaires. Enfin, nous aborderons la question cruciale de l'arriéré judiciaire, un problème courant dans de nombreux systèmes judiciaires à travers le monde. Nous examinerons les principes directeurs visant à réduire cet arriéré et à promouvoir l'efficacité de la justice, tel que le principe directeur de célérité.