Le passage à la vie adulte des adolescentes vivant en logement autonome
Godart, Marine
Promoteur(s) : Glowacz, Fabienne
Date de soutenance : 20-jui-2016 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/1982
Détails
Titre : | [fr] Le passage à la vie adulte des adolescentes vivant en logement autonome |
Auteur : | Godart, Marine |
Date de soutenance : | 20-jui-2016 |
Promoteur(s) : | Glowacz, Fabienne |
Membre(s) du jury : | Bourlet, Monica
Chevalier, Vinciane |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 109 |
Commentaire : | 5 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] Depuis une trentaine d’années, la période du passage à la vie adulte s’allonge (de Singly, 2000). Cependant, les jeunes éloignés de leur milieu familial et pris en charge par les services de l’Aide à la Jeunesse sont confrontés à un passage à la vie adulte anticipé et obligatoire. A l’âge de 18 ans, ils se retrouvent seuls à l’extérieur du centre. Pour les préparer à cette transition, les équipes construisent avec le jeune un projet de mise en autonomie. L’adolescent peut ainsi vivre dans un logement autonome hors de l’institution s’il est âgé d’au moins 16 ans. L’objectif de cette étude est de questionner le passage à la vie adulte des adolescentes vivant en logement autonome. Un entretien semi-structuré est réalisé. Celui-ci est composé d’une production d’un discours spontané et du protocole de McAdams (version 2008). La population de cette recherche est exclusivement féminine. Les jeunes femmes sont âgées entre 17 et 19 ans et vivent en logement autonome depuis une durée de minimum 7 mois à maximum 3 ans. L’analyse du contenu des récits de vie met en évidence un sentiment de solitude, un sentiment d’être différent, un désir de prendre un nouveau départ. Leurs projets futurs abordent le logement, le couple et le travail/étude, tout comme les adolescentes contrôles. Elles semblent également préoccupées par la gestion de leur budget. Ce travail met en évidence que les jeunes manquent de soutien lors de cette transition. Une piste pour les futures pratiques professionnelles serait de prolonger le travail des services avec les jeunes jusqu'à leur 21 ans ainsi que de mettre en place un réseau social autour du jeune. Ceci permettrait de diminuer le sentiment de solitude.
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