Y a-t-il une nécessité d'intervention sur les friches et terrils ? Cas de la commune de Charleroi
Adam, Amaury
Promoteur(s) : Menzel, Christoph Gotthard ; Mahy, Grégory
Date de soutenance : 26-jui-2024 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/20109
Détails
Titre : | Y a-t-il une nécessité d'intervention sur les friches et terrils ? Cas de la commune de Charleroi |
Auteur : | Adam, Amaury |
Date de soutenance : | 26-jui-2024 |
Promoteur(s) : | Menzel, Christoph Gotthard
Mahy, Grégory |
Membre(s) du jury : | Bogaert, Jan
Menzel, Christoph Gotthard Mahy, Grégory Gobbe, Emmanuelle Vancutsem, Didier Martineau, Julie |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 90 |
Mots-clés : | [fr] Friche [fr] Terril [fr] Charleroi [fr] Paysage [fr] Paysage ouvert [fr] Pelouse [fr] succession écologique [fr] Charbonnage [fr] Biodiversité |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Sciences de l'environnement & écologie Sciences du vivant > Multidisciplinaire, généralités & autres |
Public cible : | Professionnels du domaine Etudiants Grand public |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master architecte paysagiste, à finalité spécialisée |
Faculté : | Mémoires de la Gembloux Agro-Bio Tech (GxABT) |
Résumé
[fr] Depuis une quinzaine d’années, Charleroi s’est lancé dans de grands plans d’aménagement urbains. Dans ce contexte se trouvent les reliques de son passé industriel : les terrils, et plus généralement les friches. Celles-ci peuvent être classées comme SAR (Site à réaménager) et sont présentes sur toute la commune.
Ce travail va donc questionner la considération qui peut être faite de ses sites: sont-ils dépourvus de qualités et voués à être urbanisés, faut-il laisser la « nature » reprendre ses droits ou faut-il y intégrer une gestion minimale ?
Comme ce sont des espaces dynamiques, ce questionnement sera abordé sous l’optique des paysages ouverts et milieux de végétations basses et leur évolution vers des boisements.
Cette interrogation se pose évidemment ici sur la commune de Charleroi mais peut concerner d’autres villes post-industrielles.
Le travail a souligné dans un premier temps que ces espaces regorgent d’une biodiversité trop souvent déconsidérée par le grand public.
Il a été démontré que les espaces ouverts sont en régression assez forte dans la plupart des sites étudiés. Il y a une perte totale de 93,05 ha pour 87,5ha de milieux stables et 28,6 ha de nouveaux espaces ouverts (dont 20ha sont voués à être urbanisés). À l’échelle des sites, sur les 36, 31 ont perdu au moins 25% de leur superficie en espaces ouverts et 20 d’entre eux ont une perte d’au moins 50%.
Ceci conduit à une perte de niches écologiques profitables aux espèces appréciant les milieux ouverts ou leurs abords (l’étude souligne ici le crapaud calamite, l’oedipode turquoise et l’écaille chinée) en plus de refermer les sites sur eux-mêmes.
En dehors d’éco-pâturages test localisés, les dynamiques de végétations (qu’elles soient au bénéfice ou au détriment des milieux ouverts) ne sont pas pensées pour elles-mêmes mais sont généralement issues de projets tiers dont la mise en place va directement les impacter.
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