Existe-t-il des alternatives médicamenteuses équivalentes à l'hCG (human chorionic gonadotropin) pour induire l'ovulation chez la jument en Belgique ?
Callebaut, Marie
Promotor(s) : Deleuze, Stefan
Date of defense : 27-Jun-2024 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/20542
Details
Title : | Existe-t-il des alternatives médicamenteuses équivalentes à l'hCG (human chorionic gonadotropin) pour induire l'ovulation chez la jument en Belgique ? |
Translated title : | [en] Are there any drug alternatives equivalent to hCG (human chorionic gonadotropin) to induce ovulation in a mare in Belgium? |
Author : | Callebaut, Marie |
Date of defense : | 27-Jun-2024 |
Advisor(s) : | Deleuze, Stefan |
Committee's member(s) : | Etienne, Anne-Laure
Hamaide, Annick |
Language : | French |
Number of pages : | 38 |
Keywords : | [fr] HCG [fr] agonistes de la GNRH [fr] Induction de l'ovulation |
Discipline(s) : | Life sciences > Veterinary medicine & animal health |
Target public : | Professionals of domain Student |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en médecine vétérinaire |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Médecine Vétérinaire |
Abstract
[fr] Deux molécules sont disponibles pour induire l’ovulation en Belgique : l’hCG et la buséréline. L’hCG suscite l’attention des scientifiques car l’administration de cette molécule engendre la formation d’anticorps anti-hCG. Ce phénomène est très souvent cité lors de la suggestion de l’utilisation d’autres molécules. Les travaux de recherches qui existent et qui tentent de mettre en lien cette immunisation avec une diminution de l’efficacité du médicament concluent que ces deux évènements ne sont pas corrélés. D’un autre côté, une diminution de l’efficacité au fur et à mesure des injections est mesurée. Différentes études s’accordent sur le fait qu’au-delà de deux injections successives d’hCG au cours d’une même saison de reproduction, son efficacité à induire l’ovulation diminue. Son efficacité peut cependant être corrélée à l’âge et à la saison. D’un autre côté, la buséréline peut également induire l’ovulation chez la jument. Le bémol est que la quantité de principe actif contenue dans un flacon est de 0,004mg/ml. Les études démontrent que l’utilisation de telles concentrations nécessite en moyenne 4 injections à 12 heures d’intervalles afin d’induire l’ovulation avec la même efficacité qu’une seule injection d’hCG. D’autre part, des travaux de recherches ont été réalisé afin de déterminer si une injection unique de buséréline en sous cutané pouvait induire l’ovulation et c’était le cas lorsque la solution injectée contenait entre 6mg et 0,125mg de buséréline. Cependant, avec les concentrations disponibles il n’est malheureusement pas possible d’atteindre de telles doses à moins d’injecter 31,5 ml à la jument. D’autres molécules peuvent être utilisées mais ne sont pas disponibles en Belgique. Par exemple, des implants d’acétate de desloréline (agoniste GnRH) sont commercialisés en Australie et aux USA afin d’induire l’ovulation chez la jument. Ils nécessitent d’être retirés 48h après la pose mais induisent l’ovulation avec la même efficacité que l’hCG. Ensuite, la triptoréline (agoniste GnRH) est disponible pour induire l’ovulation chez la truie mais sous forme de gel à administrer en intravaginal. Ce mode d’administration n’est pas efficace pour induire l’ovulation chez la jument mais une injection unique de 0,1mg de triptorelin l’est tout autant qu’une injection d’hCG. Pour finir, des recherches sont en cours sur d’éventuelles nouvelles molécules comme le kisspeptine (neuropeptide) et la reLH (LH recombinante équine).
[en] Two molecules are available to induce ovulation in Belgium: hCG and buserelin. hCG attracts the attention of scientists because the administration of this molecule leads to the formation of anti-hCG antibodies. This phenomenon is often mentioned when suggesting the use of other molecules. Existing research that attempts to link this immunization with a decrease in the drug's efficacy concludes that these two events are not correlated. On the other hand, a decrease in efficacy with successive injections has been measured. Various studies agree that beyond two successive injections of hCG during the same breeding season, its effectiveness in inducing ovulation decreases. Its efficacy can, however, be correlated with age and season. On the other hand, buserelin can also induce ovulation in mares. The downside is that the amount of active ingredient contained in a vial is 0.004 mg/ml. Studies show that using such concentrations requires an average of four injections at 12-hour intervals to induce ovulation with the same effectiveness as a single hCG injection. Furthermore, research has been conducted to determine if a single subcutaneous injection of buserelin could induce ovulation, and it was the case when the injected solution contained between 6 mg and 0.125 mg of buserelin. However, with the available concentrations, it is unfortunately not possible to reach such doses unless 31.5 ml is injected into the mare. Other molecules can be used but are not available in Belgium. For example, deslorelin acetate implants (GnRH agonist) are marketed in Australia and the USA to induce ovulation in mares. They need to be removed 48 hours after placement but induce ovulation with the same efficacy as hCG. Then, triptorelin (GnRH agonist) is available to induce ovulation in sows but in the form of a gel to be administered intravaginally. This mode of administration is not effective for inducing ovulation in mares, but a single injection of 0.1 mg of triptorelin is just as effective as an hCG injection. Finally, research is underway on possible new molecules such as kisspeptin (neuropeptide) and reLH (recombinant equine LH).
Cite this master thesis
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