Par quels mécanismes les cellules souches modulent-t-elles l'inflammation liée à l'ostéoarthrite chez le cheval ?
Nedjar, Dalila
Promoteur(s) : Vanderplasschen, Alain
Date de soutenance : 27-jui-2024 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/20663
Détails
Titre : | Par quels mécanismes les cellules souches modulent-t-elles l'inflammation liée à l'ostéoarthrite chez le cheval ? |
Titre traduit : | [fr] What are the mechanisms used by stem cells to modulate the inflammation associated with osteoarthritis in horses? |
Auteur : | Nedjar, Dalila |
Date de soutenance : | 27-jui-2024 |
Promoteur(s) : | Vanderplasschen, Alain |
Membre(s) du jury : | Machiels, Bénédicte
Dewals, Benjamin Gillet, Laurent Gourzonnes, Claire |
Langue : | Français |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] L’ostéoarthrite représente la cause la plus fréquente de boiterie chez le cheval et un défi thérapeutique capital. Il s’agit d’un processus inflammatoire pouvant entreprendre l’entièreté de l’articulation et aboutissant en une altération du cartilage articulaire. Cette destruction cartilagineuse peut être la conséquence de contraintes normales sur une articulation fragilisée ou de contraintes anormales sur une articulation normale. Les macrophages peuplant la synovie sont les acteurs principaux de la réaction inflammatoire articulaire via la sécrétion de plusieurs cytokines pro-inflammatoires. Les molécules produites par les fibroblastes, les cellules dendritiques, les lymphocytes T et les neutrophiles s’y additionnent. Les chondrocytes entretiennent cette inflammation. Tous ces médiateurs mèneront à une production d’enzymes de dégradation de la matrice extracellulaire qui affaibliront la structure articulaire. Les cellules souches utilisées chez le cheval sont les cellules souches mésenchymateuses autologues ou allogéniques dotées d’un potentiel multipotent. Elles communiquent avec les cellules immunitaires par 3 voies : la sécrétion de facteurs solubles, de vésicules extracellulaires et via contact cellulaire. Pour obtenir un effet, les cellules souches doivent être activées par le milieu inflammatoire local. Elles produisent ensuite de nombreux médiateurs agissant sur toutes les cellules de l’immunité innée et adaptative impliquées dans la pathogénie de l’ostéoarthrite. Elles sont capables d’inhiber l’activation des cellules dendritiques et tout ce qui en découle, d’influencer la polarisation des macrophages vers le phénotype M2 pro-cicatrisant, d’inhiber la production de molécules destructrices par les neutrophiles, d’inhiber l’activation et la prolifération des lymphocytes T et de les polariser vers des phénotypes anti-inflammatoires, et de favoriser la prolifération des chondrocytes. Il est important de garder un esprit critique quant aux modalités d’administration, à l’efficacité relative des médicaments mis sur le marché en Belgique, au prix de ces thérapies et aux perspectives dans le domaine des cellules souches.
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