Étude de cas : le carcinome à cellules squameuses de la cavité orale du chien
Van de Velde, Cloé
Promoteur(s) : Jauniaux, Thierry
Date de soutenance : 27-jui-2024 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/20665
Détails
Titre : | Étude de cas : le carcinome à cellules squameuses de la cavité orale du chien |
Titre traduit : | [en] Case study : Oral squamous cell carcinoma in dogs |
Auteur : | Van de Velde, Cloé |
Date de soutenance : | 27-jui-2024 |
Promoteur(s) : | Jauniaux, Thierry |
Membre(s) du jury : | de Meeûs d'Argenteuil, Constance
Gabriel, Annick Grobet, Luc Vandenput, Sandrina |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 54 |
Mots-clés : | [fr] carcinome à cellules squameuses [fr] cavité orale [fr] chien [en] oral squamous cell carcinoma [en] dogs |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale |
Public cible : | Professionnels du domaine Etudiants |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] Objectif : Jusqu’à présent, peu d’études se sont intéressées à l’épidémiologie et à l’histopathologie du carcinome à cellules squameuses chez le chien, dans lesquelles de nombreuses interrogations subsistent. Ces données peuvent permettre d’aiguiller le vétérinaire sur le diagnostic de présomption et également sur le pronostic. L’objectif de ce travail visait par conséquent, au travers d’une étude rétrospective constituée de 30 chiens, à analyser les facteurs de risques intrinsèques et extrinsèques, ainsi que de déterminer les caractéristiques microscopiques de cette tumeur. Résumé : Le carcinome à cellules squameuses est la seconde tumeur la plus fréquente au sein de la cavité orale du chien. Cette étude fut menée à la Clinique Vétérinaire Universitaire de Liège entre 2013 et 2023 portant sur 30 cas. Cette tumeur fut subdivisée en carcinome amygdalien (7 cas) et non amygdalien (23 cas) de par leur comportement biologique distinct. Premièrement, les deux localisations préférentielles étaient d’une part, la gencive (64 %), aussi bien mandibulaire (30 %) que maxillaire (34 %), mais préférentiellement rostrale (53 %) plutôt que caudale (26 %) ou rostro-caudale (21 %) et d’autre part, les amygdales (23 %) unilatérales, aussi bien droites (42,9 %) que gauches (57,1 %), avec une minorité pour la langue (10 %) et les lèvres (3 %). Pour ce qui est de l’histologie, il ressort que les amygdales étaient de grade II (25%) ou III (75 %) alors que la gencive était de grade I (55,6 %) plutôt que de grade II et III (44,4 %). Parmi les sous-types histologiques identifiables, 4 carcinomes furent identifiés comme appartenant au sous-type papillaire. Dans les facteurs de risques intrinsèques, la moyenne d’âge des chiens atteints de carcinome amygdalien était de 11 ans et non amygdalien de 7,9 ans. Il n’y avait pas de prédisposition de sexe ni de race. Il ressort néanmoins, que les carcinomes amygdaliens avaient tendance à concerner 2,5 fois plus les chiens de petites races (≤ 23 Kg) plutôt que les chiens de grandes races (≥ 23 Kg). En outre, on peut citer l’infection au papillomavirus, la pollution et l’inflammation chronique comme étant vraisemblablement des facteurs de risques extrinsèques. Le régime alimentaire et le tabagisme passif sont également des facteurs environnementaux supplémentaires à prendre en compte.
[en] Aim of the work : Until now, few studies have focused on the epidemiology and histopathology of oral squamous cell carcinoma in dogs, in which many questions remain. This information can guide the veterinarian on the presumptive diagnosis and also on the prognosis. The objective of this dissertation was therefore, through a retrospective study of 30 dogs, to analyze the intrinsic and extrinsic risk factors, and to determine the microscopic characteristics of this tumor. Summary : Squamous cell carcinoma is the second most common tumor in the oral cavity of dogs. This study was carried out at the University Veterinary Clinic of Liège between 2013 and 2023 covering 30 cases. This tumor was subdivided into tonsillar carcinoma (seven cases) and non-tonsillar carcinoma (23 cases) based on their distinct biological behavior. Firstly, the two preferential locations were the gingiva (64 %), both mandibular (30 %) and maxillary (34 %), but preferentially rostral (53 %) rather than caudal (26 %) or rostro- caudal (21 %) and the unilateral tonsils (23 %), both right (42.9 %) and left (57.1 %), with a minority for the tongue (10 %), and the lips (3 %). On the subject of histology, it appears that the tonsils were grade II (25 %) or III (75 %) while the gingiva was grade I (55.6 %) rather than grade II and III (44.4 %). Among the identifiable histological subtypes, four carcinomas were identified as belonging to the papillary subtype. In the intrinsic risk factors, the average age of dogs with tonsillar carcinoma was 11,0 years and non-tonsillar carcinoma was 7,9 years. There was no gender or race predisposition. It nevertheless appears that tonsillar carcinomas tended to affect 2.5 times more small breed dogs (< 23 kg) than large breed dogs (≥ 23 kg). Furthermore, papillomavirus infection, pollution and chronic inflammation are likely extrinsic risk factors. Diet, passive smoking and ultraviolet radiation are also additional environmental factors to consider.
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