Les inhibiteurs de SGLT2 sont-ils une option thérapeutique envisageable chez le chat diabétique ?
Moerenhout, Audrey
Promotor(s) : Fievez, Laurence
Date of defense : 27-Jun-2024 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/20687
Details
Title : | Les inhibiteurs de SGLT2 sont-ils une option thérapeutique envisageable chez le chat diabétique ? |
Translated title : | [fr] Are SGLT2 inhibitors a viable therapeutic option in diabetic cats ? |
Author : | Moerenhout, Audrey |
Date of defense : | 27-Jun-2024 |
Advisor(s) : | Fievez, Laurence |
Committee's member(s) : | Cambier, Carole
Desmet, Christophe Votion, Dominique Bureau, Fabrice Gustin, Pascal |
Language : | French |
Number of pages : | 46 |
Keywords : | [fr] diabète [fr] chat [fr] SGLT2 [fr] hypoglycémiant [fr] traitement |
Discipline(s) : | Life sciences > Veterinary medicine & animal health |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en médecine vétérinaire |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Médecine Vétérinaire |
Abstract
[fr] Le diabète mellitus est une maladie de plus en plus présente au sein de l’espèce féline. En
effet, on estime qu’environ un chat sur deux cents est atteint de cette maladie. Les chats
développent majoritairement un diabète de type2. Celui-ci se caractérise par une résistance et
une diminution de la sécrétion d’insuline. Son développement est influencé par un grand
nombre de facteurs prédisposants qui rend cette pathologie complexe.
Actuellement, le traitement du diabète chez le chat se résume à trois axes dont les deux
principaux sont la mise en place d’une insulinothérapie et d’un régime alimentaire pauvre en
glucides. Certains vétérinaires mettent également en place des hypoglycémiants oraux mais
ceux-ci sont pour la plupart peu efficaces. Récemment, une nouvelle classe de molécule a
suscité l’intérêt du monde scientifique : les inhibiteurs du co-transporteurs sodium/glucose 2.
Plusieurs études ont été menés afin de déterminer si ces inhibiteurs étaient efficaces pour
traiter le diabète chez le chat et dans quelle mesure, ils présentaient des effets secondaires. Il
en ressort une diminution significative du glucose et de la fructosamine sanguine ainsi qu’une
amélioration voire une disparition des signes cliniques. Cette classe de molécules, à l’inverse
de l’insuline, n’a pas induit d’hypoglycémie. Quant aux effets secondaires, ils sont
principalement mineurs et se présentaient majoritairement sous la forme de vomissements, de
diarrhée, de léthargie, de déshydratation ou d’anorexie. Cependant, d’autres effets secondaires
plus graves sont survenus dont le développement d’un diabète céto-acidosique. Cette
découverte souligne la nécessité d’une surveillance accrue lors de la mise en place du
traitement.
Un point négatif mais non négligeable était la présence importante de conflits d’intérêt au sein
des différentes études liées à l’influence potentiel des firmes pharmaceutiques ce qui
nécessiterait donc la réalisation d’études indépendantes pour confirmer ces résultats.
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