L'utilisation du RUSITEC (RUmen SImulation TEChnique) pour le développement d'une alimentation bovine à moindre impact méthanogène
Ruivet, Soazic
Promoteur(s) : Scippo, Marie-Louise
Date de soutenance : 27-jui-2024 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/20688
Détails
Titre : | L'utilisation du RUSITEC (RUmen SImulation TEChnique) pour le développement d'une alimentation bovine à moindre impact méthanogène |
Auteur : | Ruivet, Soazic |
Date de soutenance : | 27-jui-2024 |
Promoteur(s) : | Scippo, Marie-Louise |
Membre(s) du jury : | Douny, Caroline
Clinquart, Antoine Daube, Georges Delcenserie, Véronique Korsak, Nicolas |
Langue : | Français |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] Après un rappel de la physiologie du rumen chez le bovin, le cycle du méthane est présenté de manière à mieux comprendre l’enjeu de la diminution des émissions de ce gaz. En effet, le secteur de l’élevage participe de manière importante de l’émission de ce gaz, le méthane étant sur le podium des gaz contribuant le plus au réchauffement climatique. C’est dans le rumen que la majorité du méthane est produit, suite à l’action d’archées qui utilisent les atomes d’hydrogène libérés pour produire le méthane (CH4). Il s’agit en fait d’une voie d'élimination de l'hydrogène produit dans le rumen lors de la fermentation des glucides. Des leviers permettant de constituer une ration visant à diminuer la production de méthane par les bovins seront identifiés grâce à l’utilisation du RUSITEC (Rumen Simulation Technique). Ce système permet de reproduire les conditions du rumen dans des conditions expérimentales, autrement dit in vitro. Il fait partie de la catégorie des modèles gastriques en flux semi-continu, en raison de l’apport discontinu d’aliment et de salive artificielle. Ce système est très prometteur, et malgré l’aide précieuse qu’il peut apporter, possède quelques défauts. Un désavantage majeur est le manque de standardisation de la technique, ce qui rend difficile la comparaison des différentes études. En ce qui concerne les leviers identifiés, de grands espoirs sont placés dans les algues, les lipides, le 3-nitrooxypropanol, ainsi que dans d'autres essais encore relativement discrets à ce jour. D'autres leviers, tels que la sélection génétique ou l'âge d'abattage des bovins, qui ne seront pas développés dans ce travail, représentent également des pistes viables pouvant parallèlement soutenir cette quête de réduction du méthane dans la filière bovine.
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