Les bactériocines comme alternative aux antibiotiques dans la lutte contre les mammites bovines
Hébrant, Nathalie
Promoteur(s) : Thiry, Damien
Date de soutenance : 27-jui-2024 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/20707
Détails
Titre : | Les bactériocines comme alternative aux antibiotiques dans la lutte contre les mammites bovines |
Titre traduit : | [fr] Bacteriocins as an alternative to antibiotics in the fight against bovine mastitis |
Auteur : | Hébrant, Nathalie |
Date de soutenance : | 27-jui-2024 |
Promoteur(s) : | Thiry, Damien |
Membre(s) du jury : | Saegerman, Claude
Mignon, Bernard |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 31 |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] Les différentes recherches reprises dans ce travail visent à déterminer si l’usage des bactériocines est envisageable dans le futur et si elles pourraient remplacer les antibiotiques utilisés pour traiter les mammites bovines.
Les résultats montrent que l’efficacité des bactériocines est égale à celle des antibiotiques par voie intra mammaire, que certaines bactériocines seraient faciles à synthétiser et qu’il existe une synergie avec les antibiotiques ainsi qu’entre plusieurs bactériocines combinées.
Malheureusement, d’autres bactériocines sont plus difficiles à synthétiser et nécessitent un outillage perfectionné pour être purifiées. De plus, il n’existe pas d’études relatant l’utilisation de bactériocines par voie systémique ce qui empêche de répondre à la question du remplacement des antibiotiques par cette voie.
En outre, la loi belge n’autorise l’utilisation que d’une seule bactériocine sur le marché : la nisine. Il y a également le problème du spectre : les bactériocines testées ont un spectre contre les bactéries gram positives, hors il peut y avoir des mammites à gram négatives.
Enfin, dans le cas des mammites, le problème principal ne vient pas de la résistance aux antibiotiques mais d’un mauvais management du troupeau et d’une mauvaise détection des vaches atteintes ainsi que des mauvaises propriétés pharmacocinétiques de l’antibiotique.
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