L'impact du phosphore alimentaire sur l'apparition de la maladie rénale chronique chez le chat
Polli, Luca
Promoteur(s) : Diez, Marianne
Date de soutenance : 27-jui-2024 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/20732
Détails
Titre : | L'impact du phosphore alimentaire sur l'apparition de la maladie rénale chronique chez le chat |
Titre traduit : | [en] The impact of dietary phosphorus on the development of chronic kidney disease in cats |
Auteur : | Polli, Luca |
Date de soutenance : | 27-jui-2024 |
Promoteur(s) : | Diez, Marianne |
Membre(s) du jury : | Marlier, Didier
Cabaraux, Jean-François Hornick, Jean-Luc Vandenheede, Marc |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 38 |
Mots-clés : | [fr] Maladie rénale chronique [fr] MRC [fr] Phosphore [fr] Phosphate [fr] Inorganique [fr] Chat [fr] Vétérinaire [fr] Nutrition |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] Objectif : par une revue de la littérature scientifique, ce travail de fin d’études vise à objectiver dans quelles mesures et conditions le phosphore présent dans l’alimentation joue un rôle dans l’apparition de la maladie rénale chronique chez le chat.
Résumé : la néphrotoxicité du phosphore alimentaire a été démontrée par de nombreuses études chez différentes espèces et ce, depuis assez longtemps. Cependant, la mesure et les conditions dans lesquelles le phosphore impacte les reins sont quant à elles bien plus nébuleuses et font l’objet de multiples études à l’heure actuelle.
D’après différentes études menées sur des rongeurs, un apport excessif de phosphore alimentaire est à même de provoquer des lésions rénales. Parmi ces lésions, les plus fréquemment rencontrées sont de l’œdème, de l’infiltration et de la fibrose au niveau interstitiel et/ou tubulaire. Ces lésions sont d’autant plus fréquentes et sévères lorsque la masse rénale fonctionnelle est préalablement réduite.
Les résultats des différentes études menées chez les chats montrent pour dire que les sources de phosphate alimentaire hautement disponible peuvent induire une atteinte de la fonction rénale. Cette affirmation est notamment objectivable par l’albuminurie, la glucosurie et la diminution du taux de filtration glomérulaire présentées par les chats ayant reçu du phosphate inorganique en excès lors des études.
Actuellement, le consensus en matière de phosphore alimentaire pour le chat est de donner une alimentation comprenant au maximum 1 g/Mcal de phosphate inorganique : à cette dose, le phosphate inorganique n’est pas considéré comme néphrotoxique. Ce point de référence n’est cependant pas absolu car la néphrotoxicité du phosphore dépend également de nombreux autres paramètres tels que la source du phosphore, sa quantité, le rapport Ca/P, la quantité d’autres composants (fibres, cations divalents, …) dans l’alimentation, etc.
Ces nombreux facteurs mais aussi les multiples mécanismes impliqués dans le métabolisme du phosphore devront faire l’objet d’études à l’avenir afin d’ouvrir la voie à de nouvelles stratégies de gestion nutritionnelle visant à améliorer la santé rénale des félins et à prolonger leur espérance de vie.
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