Gestion chirurgicale des déficits cutanés : particularités des équidés en comparaison avec les carnivores de compagnie
De Smedt, Charlotte
Promoteur(s) : Salciccia, Alexandra
Date de soutenance : 27-jui-2024 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/20740
Détails
Titre : | Gestion chirurgicale des déficits cutanés : particularités des équidés en comparaison avec les carnivores de compagnie |
Titre traduit : | [en] Surgical management of skin deficits: characteristics of equids in comparison with pet carnivores |
Auteur : | De Smedt, Charlotte |
Date de soutenance : | 27-jui-2024 |
Promoteur(s) : | Salciccia, Alexandra |
Membre(s) du jury : | Fraipont, Audrey
Sandersen, Charlotte |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 32 |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] OBJECTIF DU TRAVAIL
L’objectif de ce travail bibliographique est de mettre en évidence les principes de gestion chirurgicale des déficits cutanés propres aux équidés et de souligner leurs différences avec les concepts applicables aux patients canins et félins.
RESUME
En matière de cicatrisation et gestion chirurgicale des plaies, l’espèce équine se distingue des espèces canine et féline par deux grandes caractéristiques : leur prédisposition à la formation de tissu de granulation exubérant et leur manque de tissu cutané en abondance. Le défi majeur lors de la fermeture d’une plaie large est la gestion de la tension sur ses bords. De multiples techniques communes aux trois espèces sont à la disposition du chirurgien pour minimiser cette problématique et nombreux sont les dispositifs qui exploitent le phénomène d’expansion cutanée. Ces techniques ne sont cependant envisageables qu’en cas de déficit cutané mineur. Pour combler une plaie béante, le recours aux lambeaux cutanés aléatoires est rarement considéré sur les patients équins mais présente un réel potentiel selon certains auteurs. Les lambeaux cutanés axiaux sont quant à eux très peu exploités en chirurgie des équidés. En revanche, les greffes cutanées sont assez populaires dans la pratique équine. Les greffes en ilots, bien que peu esthétiques, ont le mérite de présenter un haut taux de réussite. Plus contraignantes d’un point de vue technique, les greffes en page peuvent être fenestrées afin d’assurer le drainage du lit de la plaie. Inspirée de la médecine humaine, la microgreffe de MEEK est un concept hybride entre les greffes en îlots et les greffes en page, et s’annonce particulièrement prometteuse en chirurgie équine. La xénogreffe de peau de poisson constitue une alternative attrayante aux greffes cutanées classiques mais la littérature manque encore de données concernant son application aux patients équins. Il est donc impératif de tenir compte des différences qui distinguent les équidés des carnivores de compagnie en matière de cicatrisation et d’adapter en conséquence la prise en charge chirurgicale des déficits cutanés.
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