Utilisation des phages en médecine vétérinaire : applications actuelles et perspectives
Renard, Marie
Promoteur(s) : Salciccia, Alexandra
Date de soutenance : 27-jui-2024 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/20752
Détails
Titre : | Utilisation des phages en médecine vétérinaire : applications actuelles et perspectives |
Titre traduit : | [fr] Use of phages in veterinary medicine : current applications and perspectives |
Auteur : | Renard, Marie |
Date de soutenance : | 27-jui-2024 |
Promoteur(s) : | Salciccia, Alexandra |
Membre(s) du jury : | Fraipont, Audrey
Sandersen, Charlotte |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 42 |
Mots-clés : | [fr] Médine vétérinaire [fr] Bactériophage |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] Les bactériophages, ou phages, sont des virus naturels qui infectent les bactéries. Avec l'augmentation des résistances bactériennes aux antibiotiques, l'intérêt pour les bactériophages renaît. Leur utilisation dans le traitement des infections bactériennes en médecine vétérinaire est récente et peu d’essais cliniques ont été réalisés, surtout chez les animaux de compagnie et les chevaux. Les résultats des études menées sont variables, certaines rapportant des succès d’efficacité de leur utilisation mais aussi des échecs. Leur grande diversité, leur action bactéricide rapide, leur spécificité d’hôte, leur innocuité, leur action sur les biofilms et leur faible capacité à entrainer des résistances font partie de leurs nombreux avantages. Cependant, cette même spécificité d’hôte, en plus des interactions possibles avec le système immunitaire, des potentiels transferts de gènes non souhaités aux bactéries et des cadres réglementaires peu précis présentent des inconvénients non négligeables. Récemment, de nouvelles perspectives sur l’utilisation de la thérapie phagique se sont développées, telles que la phagothérapie personnalisée, la modification génétique des phages, l’utilisation d’enzybiotiques et la combinaison avec les probiotiques, qui augmenterait son potentiel thérapeutique et sa sécurité. La phagothérapie propose donc une alternative ou du moins une complémentarité encourageantes aux antibiotiques, mais plusieurs défis sont encore à relever avant qu’elle ne devienne une option thérapeutique sûre et commercialisée pour la médecine humaine et vétérinaire.
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