Quelles avancées scientifiques ont été réalisées sur la vasculopathie cutanée glomérulaire rénale depuis 2018 au Royaume-Uni ?
Beylier, Flore
Promoteur(s) :
Desmecht, Daniel
Date de soutenance : 27-jui-2024 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/20765
Détails
Titre : | Quelles avancées scientifiques ont été réalisées sur la vasculopathie cutanée glomérulaire rénale depuis 2018 au Royaume-Uni ? |
Auteur : | Beylier, Flore ![]() |
Date de soutenance : | 27-jui-2024 |
Promoteur(s) : | Desmecht, Daniel ![]() |
Membre(s) du jury : | Delguste, Catherine ![]() Garigliany, Mutien-Marie ![]() Antoine, Nadine ![]() Toppets, Vinciane ![]() |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 34 |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] La vasculopathie cutanée glomérulaire rénale (CRGV), ou maladie de l'Alabama, est une pathologie rare et potentiellement mortelle qui touche seulement les chiens. Identifiée initialement chez les lévriers de course en Alabama dans les années 1980, elle a émergé au Royaume-Uni en 2012. Depuis cette date, près de 324 cas ont été confirmés, avec une incidence saisonnière marquée entre novembre et mai. L'épidémiologie de la CRGV indique une prédilection pour certaines races de chiens, notamment les labradors, les épagneuls anglais et les braques hongrois. On observe aussi une association avec des environnements spécifiques tels que les bois humides et les landes sèches. Les facteurs de risque incluent également des températures plus élevées en hiver et des précipitations accrues. Les symptômes cliniques comprennent des lésions cutanées ulcératives principalement sur les extrémités des membres, suivies par une insuffisance rénale aiguë, souvent fatale. On a aussi découvert que certains chiens développaient des signes d’atteintes neurologiques. Le diagnostic repose sur les signes cliniques mais n’est confirmé que par une histopathologie rénale. Les recherches actuelles explorent diverses hypothèses étiologiques, incluant des toxines environnementales, des bactéries et des facteurs génétiques, mais aucune cause précise n'a encore été déterminée. Les options de traitement sont limitées et souvent symptomatiques vu que nous n’avons pas encore de certitudes quant à la cause de la maladie. Des avancées récentes suggèrent l'utilisation de plasmaphérèse mais aussi d'anticorps monoclonaux pour moduler le système du complément, bien que des études supplémentaires soient nécessaires pour évaluer leur efficacité et leur sécurité chez les chiens. Le pronostic pour les chiens développant une insuffisance rénale reste très réservé, tandis que les chances de guérison sont beaucoup plus élevées pour ceux qui ne présentent pas cette complication.
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