Évolution du monkeypox virus, de zoonose sporadique à pandémie : synthèse narrative de la littérature
Léonard, Anouchka
Promoteur(s) : Bureau, Fabrice
Date de soutenance : 27-jui-2024 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/20773
Détails
Titre : | Évolution du monkeypox virus, de zoonose sporadique à pandémie : synthèse narrative de la littérature |
Titre traduit : | [en] Evolution of monkeypox virus, from sporadic zoonosis to pandemic: narrative synthesis of the literature |
Auteur : | Léonard, Anouchka |
Date de soutenance : | 27-jui-2024 |
Promoteur(s) : | Bureau, Fabrice |
Membre(s) du jury : | Cambier, Carole
Desmet, Christophe Votion, Dominique Gustin, Pascal Fievez, Laurence |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 52 |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] Au départ responsable de zoonoses sporadiques confinées aux régions de forêt tropicale d’Afrique centrale et de l’Ouest affectant surtout les enfants, le monkeypox virus a graduellement pris de l’ampleur depuis sa découverte en 1958. En effet, une augmentation du nombre de cas recensés en Afrique n’a cessé d’être observée depuis 1970 et plusieurs épidémies majeures ont vu le jour sur ce continent. En outre, depuis 2003, plusieurs infections en dehors du continent africain ont été rapportées. Toutefois, ce virus n’était que peu connu jusqu’en mai 2022 lorsqu’une pandémie s’est brutalement déclarée. Bien que des évolutions épidémiologiques avaient déjà été observées au cours des dernières décennies, cette pandémie possède des caractéristiques qui lui sont propres et la différencie nettement des précédentes. Effectivement, depuis le début de cet épisode, la variole simienne peut être considérée comme une maladie humaine se transmettant principalement entre hommes adultes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes, à travers le monde entier et en particulier en Amérique et en Europe. En outre, les signes cliniques observés lors d’infection sont eux aussi particuliers par rapport aux tableaux cliniques classiques établis dans le passé. Les spécificités principales étant des lésions cutanées moins nombreuses, plus pléomorphes et le plus souvent localisées en région anogénitale, ainsi qu’une maladie globalement moins sévère et généralement auto-limitante. L’origine de ces singularités demeure incertaine à ce jour malgré les multiples études en cours. Diverses variations génomiques ont notamment été identifiées parmi les souches responsables de la pandémie, mais l’impact de ces mutations n’a pas encore été déterminé. Malgré une forte diminution du taux d’incidence, le monkeypox virus est aujourd’hui toujours responsable de centaines d’infections mensuelles à travers le monde et représente une menace potentielle qui nécessite davantage d’études afin d’identifier les facteurs d’évolution expliquant ce changement brusque d’épidémiologie.
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