Mémoire de fin d'études :" Étude architecturale et archéologique du réseau de caves de l'aile centrale du palais des princes-évêques de Liège, mis en relation avec son contexte proche, les réseaux de caves des ailes adjacentes, la chapelle Sainte-Ursule, ainsi que les sous-sols de l'espace Tivoli".

Abstract

Le palais des princes-évêques avec son contexte proche se place véritablement au cœur du fondement de l’actuelle ville de Liège. Il fut durant de nombreux siècles la demeure habituelle des princes-évêques, subissant de nombreux dommages dus à des conflits, des incendies accidentels, ou encore des révolutions. Ces péripéties ont engendré plusieurs reconstructions à travers le temps. Toutefois, son épaisseur historique prend appui encore plus loin. En effet, l’actuelle place Saint-Lambert a accueilli ses premières occupations humaines à partir de 7000 à 6500 ans avant J-C. On sait également que des occupations romaines ont eu lieu durant le premier siècle de notre ère. Durant le cours de projet de Master 1 mentionné précédemment et qui portait sur l’ancien palais épiscopal, les étudiants ont été surpris du manque de connaissances et d’écrits concernant l’évolution constructive du palais et plus particulièrement de ses sous-sols, pourtant véritablement complexes et qualitatifs. Ce qui n'est pas le cas des sous-sols de la place Saint-Lambert, qui comportent les vestiges monumentaux de l’ancienne cathédrale Saint-Lambert, mieux connus et mieux documentés. Ce mémoire de fin d’études a donc pour vocation de documenter textuellement et graphiquement le réseau de sous-sols de l’aile centrale du palais, ainsi que d’en ressortir certaines hypothèses et interprétations personnelles concernant son évolution. Il n’a évidemment pas pour objectif de réaliser une étude exhaustive du palais, ni même du réseau de caves. Mon travail s’inscrit dans un ensemble de recherches plus large, qui a pour vocation de retracer progressivement l’entièreté de l'histoire architecturale du palais des princes évêques de Liège.