Persistance de l'effet protecteur à long terme de l'activité physique contre la sensibilisation à la cocaïne après cessation de l'activité chez la souris OF1
Broens, Damien
Promoteur(s) : Tirelli, Ezio
Date de soutenance : 29-aoû-2016 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/2090
Détails
Titre : | Persistance de l'effet protecteur à long terme de l'activité physique contre la sensibilisation à la cocaïne après cessation de l'activité chez la souris OF1 [fr] Persistance de l'effet protecteur à long terme de l'activité physique contre la sensibilisation à la cocaïne après cessation de l'activité chez la souris OF1 |
Auteur : | Broens, Damien |
Date de soutenance : | 29-aoû-2016 |
Promoteur(s) : | Tirelli, Ezio |
Membre(s) du jury : | Quertemont, Etienne
Anselme, Patrick |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 69 |
Mots-clé(s) Rameau : | Souris de laboratoire Expérimentation animale Activité motrice Exercices physiques Cocaïne |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie animale, éthologie & psychobiologie |
Commentaire : | 0 annexe |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en neuroscience cognitive et comportementale |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] Ce travail porte sur la persistance de l’effet protecteur à long terme de l’activité physique contre la sensibilisation à la cocaïne après cessation de l’activité chez la souris OF1, une souche non-consanguine. Il s’agit de la stricte réplication d’une étude précédemment réalisée par Lespine & Tirelli (données non publiées) avec la souche consanguine C57BL/6J. Le caractère protecteur de l’activité physique contre l’addiction est avéré, l’exercice réduisant la sensibilisation et la vulnérabilité à l’addiction, en agissant également sur le stress. Pour tester son effet à long terme, 160 souris OF1 femelles ont été aléatoirement réparties en 4 groupes : 2 conditions d’hébergement (Exercice : avec roue à activité ; Sédentaire : sans roue à activité) et 2 traitements (Cocaïne ; Solution saline). Les groupes Exercice ont eu accès à la roue durant 3 semaines avant le retrait de celle-ci pendant les 3 semaines suivantes. L’activité locomotrice des souris a ensuite été évaluée en actomètres au cours de 9 séances précédées d’une injection de chlorhydrate de cocaïne ou de salin. Un mois plus tard, l’expression de la sensibilisation a été évaluée suivant les mêmes conditions. Contrairement aux résultats attendus au vu de la littérature concernant les effets de l’activité physique, les OF1 ne montrent pas de délai d’habituation, ni de différence entre les conditions d’hébergement concernant la réactivité aiguë au traitement. Ces résultats sont compréhensibles en prenant en compte l’impact de la cessation d’activité. A l’inverse des C57BL/6J, la sensibilisation n’est pas apparente chez les OF1 lors de la phase d’initiation, et les réponses locomotrices des groupes Exercice et Sédentaire ne diffèrent pas significativement. La sensibilisation chez les OF1 est par contre objectivée à long terme, toujours sans différence entre les conditions d’hébergement. Elle n’est pas présente chez les C57BL/6J. Différentes pistes explicatives sont à envisager concernant ces divergences : l’influence de la génétique des souches, la plus grande variabilité de réponse d’une souche non-consanguine telle que l’OF1, le taux d’utilisation des roues, une sensibilité différente face au caractère stresseur de la cessation d’activité et de l’hébergement en isolement, ou encore la variation de la vulnérabilité aux psychostimulants.
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