Emergence de la dirofilariose chez le chat en Europe : épidémiologie du parasite, expression clinique, diagnostic et traitement
Carassou, Anne-Sophie
Promoteur(s) : Clercx, Cécile
Date de soutenance : 3-sep-2024 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/21080
Détails
Titre : | Emergence de la dirofilariose chez le chat en Europe : épidémiologie du parasite, expression clinique, diagnostic et traitement |
Titre traduit : | [en] Emergence of dirofilariosis in cat in Europe: epidemiology of the parasite, clinical expression, diagnosis and treatment. |
Auteur : | Carassou, Anne-Sophie |
Date de soutenance : | 3-sep-2024 |
Promoteur(s) : | Clercx, Cécile |
Membre(s) du jury : | Billen, Frederic
Bolen, Geraldine |
Langue : | Français |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] La dirofilariose est une pathologie causée par les parasites filaires du genre Dirofilaria spp. qui se transmet par plusieurs variétés de moustiques. Elle affecte diverses espèces de mammifères, tels que les chats, les chiens mais également l’homme. Au sein de l’espèce féline, deux espèces sont plus fréquemment rencontrées : La première est Dirofilaria immitis, et provoque principalement des symptômes respiratoires, de gravité variable. La seconde est Dirofilaria repens et se manifeste cliniquement par des symptômes cutanés. Cette pathologie est en pleine émergence en Europe, avec une répartition influencée surtout par le réchauffement climatique qui favorise la propagation des vecteurs sur le continent.
La dirofilariose affecte davantage le chien que le chat car ce dernier est un hôte moins compétent. Cette particularité complique le diagnostic et il est donc nécessaire de combiner plusieurs méthodes afin d’obtenir un diagnostic de certitude.
Le traitement de la dirofilariose repose principalement sur la prévention via une prophylaxie à base de lactones macrocycliques. Néanmoins, on observe l’apparition de résistances qui compliquent la prise en charge de la maladie. D’autres méthodes ciblant le moustique vecteur sont également envisageables dans les mesures de prévention.
Le vétérinaire praticien a donc un rôle crucial dans la gestion et la surveillance de cette maladie aux multiples défis et encore peu connue chez le chat.
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