Impact de la facilitation sociale et de l'apprentissage par observation dans le conditionnement olfactif de la carpe commune (Cyprinus Carpio)
Delooz, Sophie
Promotor(s) : Ferrara, André ; Delcourt, Johann
Date of defense : 5-Sep-2016 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/2111
Details
Title : | [fr] Impact de la facilitation sociale et de l'apprentissage par observation dans le conditionnement olfactif de la carpe commune (Cyprinus Carpio) |
Author : | Delooz, Sophie |
Date of defense : | 5-Sep-2016 |
Advisor(s) : | Ferrara, André
Delcourt, Johann |
Committee's member(s) : | Tirelli, Ezio
Didone, Vincent |
Language : | French |
Number of pages : | 86 |
Rameau keyword(s) : | Animaux -- Moeurs et comportement Apprentissage chez les animaux Conditionnement opérant Poissons |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Animal psychology, ethology & psychobiology |
Commentary : | 0 annexe |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en neuroscience cognitive et comportementale |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Ce mémoire a pour objectif d’établir un protocole de conditionnement opérant de la carpe à une solution cadavérique. L’odeur aversive de cette solution est cependant un répulsif naturel. Plusieurs étapes sont nécessaires pour arriver à cet objectif. La première expérience consiste en un conditionnement social instrumental (opérant) par groupes de 3 poissons. Le choix de les conditionner en groupes est fondé sur plusieurs éléments. Premièrement, les carpes sont des poissons sociaux qui sont fortement stressés lorsqu’ils sont isolés. Ensuite, la facilitation sociale permet un apprentissage plus rapide et efficace. Enfin, pour des raisons logistiques, le conditionnement d’un grand nombre de poissons est plus aisé en petits groupes. Les poissons se déplacent librement dans un dispositif expérimental dans lequel les carpes doivent effectuer un choix entre deux substances, de l’eau ou une solution cadavérique. Cette phase est précédée d’une exposition forcée à la solution cadavérique. Cette première expérience n’a montré aucune différence significative dans les préférences des poissons concernant le premier choix pour l’un des compartiments ainsi que pour le temps total passé dans chacun d’entre eux. Néanmoins, nous avons mis en évidence que la répulsion envers la solution cadavérique a été supprimée. Une deuxième expérience, divisée également en deux phases, a été menée en sélectionnant seulement les huit poissons les plus performants de l’expérience précédente. Ils sont testés individuellement et doivent effectuer un choix unique entre les deux compartiments. Une fois le choix effectué, ils sont retenus dans le compartiment choisi et reçoivent une récompense alimentaire lorsque leur choix est correct. Lors de la seconde phase, les mêmes poissons sont testés selon un protocole semblable mais les solutions injectées peuvent diffuser de façon optimale. Les résultats ont montré une différence significative entre les 5 premiers jours de test et les 5 derniers concernant le choix de compartiment. Les poissons se sont dirigés plus significativement dans le compartiment où la solution cadavérique a été injectée. Ces expériences montrent que les carpes koïs sont capables de détecter et de remonter le gradient de concentration de la substance cadavérique et de se diriger vers la source de cette odeur.
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