Percevoir, ressentir et montrer la vie : Comment des chercheurs en astrobiologie se relient-ils à un monde invisible et étrange ?
Barkou, Mouna
Promoteur(s) : Servais, Véronique
Date de soutenance : 30-aoû-2024/6-sep-2024 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/21317
Détails
Titre : | Percevoir, ressentir et montrer la vie : Comment des chercheurs en astrobiologie se relient-ils à un monde invisible et étrange ? |
Titre traduit : | [fr] Percevoir, ressentir et montrer la vie : Comment des chercheurs en astrobiologie se relient-ils à un monde invisible et étrange ? |
Auteur : | Barkou, Mouna |
Date de soutenance : | 30-aoû-2024/6-sep-2024 |
Promoteur(s) : | Servais, Véronique |
Membre(s) du jury : | Salme, Juliette
Hendrickx, Kim |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 73 |
Mots-clés : | [fr] Microbes [fr] Perception [fr] Esthétique [fr] Étrange [fr] Vie |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Anthropologie |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en anthropologie, à finalité approfondie |
Faculté : | Mémoires de la Faculté des Sciences Sociales |
Résumé
[fr] Ce mémoire en anthropologie se base sur une observation participante de trois mois que j’ai réalisée au sein d’un laboratoire d’astrobiologie, un champ scientifique interdisciplinaire qui vise à étudier la vie, son évolution sur Terre, ses limites et sa présence dans le reste de l’univers. À travers les thèmes de la perception, de l’empathie, de l’esthétique et de l’étrange, j’ai cherché à comprendre comment les chercheurs que j’ai accompagnés se reliaient aux organismes microscopiques qu’ils étudiaient. Tout d’abord, pour les étudier, ces organismes doivent être rendus visibles. Les deux premières parties de ce travail montrent que c’est l’apprentissage d’un certain regard scientifique qui permet d’accéder à ces organismes, un regard cadré par un ensemble de techniques, impliquant l’imagination des chercheurs, mais également leur empathie. La troisième partie est dédiée au potentiel esthétique de ces organismes et à la façon dont les chercheurs s’en emparent pour valoriser ces organismes envers un public extérieur. Enfin, la quatrième partie porte sur l’ambiguïté des matériaux étudiés et montre que, sur ce terrain, l’étrange est non seulement une caractéristique importante des micro-organismes étudiés, mais que cette caractéristique est accueillie avec enthousiasme par les scientifiques et même activement recherchée. Tout au long de ce travail, je montre que les microbes restent des êtres en partie incontrôlables et mystérieux pour les chercheurs. Je conclus alors mon mémoire en explorant cette question : les microbes, ces êtres étranges, ne représentent-ils pas un modèle particulier pour penser notre relation au vivant ?
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