Métacognition et théorie de l'esprit: liens et influences selon une perspective développementale
Fontaine, Fanny
Promoteur(s) : Meulemans, Thierry
Date de soutenance : 1-sep-2016 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/2132
Détails
Titre : | [fr] Métacognition et théorie de l'esprit: liens et influences selon une perspective développementale |
Auteur : | Fontaine, Fanny |
Date de soutenance : | 1-sep-2016 |
Promoteur(s) : | Meulemans, Thierry |
Membre(s) du jury : | Stievenart, Marie
Rousselle, Laurence |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 110 |
Mots-clé(s) Rameau : | Métacognition Philosophie de l'esprit |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie cognitive & théorique |
Commentaire : | 1 annexe |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] Ce mémoire traite de deux concepts que sont la métacognition et la théorie de l’esprit. Tandis que le premier renvoie à la connaissance et à la compréhension que nous avons de nous-mêmes, le second réfère aux mêmes compétences à propos des autres. Cette recherche se centre sur les liens et influences réciproques entre ces deux types de compétences. En effet, P. Carruthers postule l’existence d’un unique processus, permettant à la fois la compréhension de soi et des autres. C’est cette théorie que défend ce travail, au travers de l’étude de l’acquisition d’une nouvelle connaissance métacognitive, l’ELER heuristic. Cette étude a été menée en partie chez des enfants afin d’étudier le développement de la métacognition et de la théorie de l’esprit, ainsi que leurs liens et influences mutuelles selon une perspective développementale. Un total de 90 participants, dont 30 enfants de 4-5 ans, 30 enfants de 8-9 ans et 30 adultes âgés de 18 à 30 ans, ont pris part à cette étude. Chaque participant a été soumis à deux tâches mnésiques de type trial-to-acquisition, soit par le biais d’une expérimentation directe (métacognition), nommée tâche « Self », soit par le biais d’observation d’un tiers (théorie de l’esprit), nommée tâche « Autrui ». L’ordre variait selon la condition dans laquelle il se trouvait. La première condition consistait à réaliser d’abord la tâche « Self » suivie de la tâche « Autrui » ; la seconde condition présentait ces tâches en ordre inverse ; la troisième proposait deux tâches « Autrui » d’affilée. Les participants étaient répartis de manière égale au sein des trois conditions. Enfin, tous étaient soumis à un questionnaire de verbalisation en fin de testing, afin d’étudier leur capacité à verbaliser l’ELER heuristic, à la base implicite et contre-intuitive (O’Sullivan, 1993, cité par Koriat & Ackerman, 2010b). Cette étude n’a pas permis de répliquer les résultats observés dans la littérature et peu de résultats significatifs ont été mis en évidence. Plusieurs hypothèses explicatives peuvent être avancées, dont celle du manque de sensibilité des tâches pour faire surgir l’ELER heuristic chez les participants. Les données de verbalisation mènent à croire que des recherches supplémentaires, visant à corriger certains biais méthodologiques mis en avant, pourraient apporter des éléments intéressants concernant la théorie du processus commun.
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