Mémoire, y compris stage professionnalisant[BR]- Séminaires méthodologiques intégratifs[BR]- Mémoire : " Impact de la psychoéducation, de l'autohypnose et de la musique combinées à l'auto-bienveillance sur la fatigue, la douleur, l'anxiété et les croyances envers la douleur des patients souffrant de douleur chronique "

Abstract

Contexte La douleur chronique est un problème de santé publique important dans le monde entier. Elle concerne un adulte sur quatre en Europe et son coût représente 441 milliards d’euros par an. La nécessité d’adopter des approches complémentaires pour le traitement de cette douleur a déjà été prouvée grâce à des nombreuses études. L’objectif ici est d’évaluer une nouvelle procédure de traitement mise en place au Centre Interdisciplinaire d’Algologie de Liège afin de réduire le temps d’attente des patients avant le début de leur traitement. Méthode Une étude randomisée comprenant des patients atteints de douleur chronique a été réalisée dans ce centre. Cette dernière consiste à dispenser de la psychoéducation à tous les patients avant leur randomisation soit en autohypnose combinée à de l’auto-bienveillance, soit en musicothérapie combinée également à de l’auto-bienveillance (6 séances mensuelles de 2 heures et 2 séances de suivi à 6 et 12 mois d’intervalle). Les différentes comorbidités liées à la douleur chronique, à savoir : la fatigue, l’anxiété, l’intensité de la douleur et les croyances liées à cette douleur, ont été évaluées avant et après les différents traitements, y compris pendant les deux séances de suivi. Résultats Après les séances de psychoéducation, 129 patients ont été randomisés : 65 dans le groupe d’autohypnose/auto-bienveillance et 64 dans le groupe de musicothérapie/auto- bienveillance. Aucun effet de groupe n’a été observé. Un effet significatif du temps a été observé pour deux variables sur 12. La perception du contrôle s’est améliorée et la dépression a diminué. Après les traitements, on constate une amélioration des autres comorbidités, même si cette dernière n’est pas significative. A 6 et 12 mois plus tard, les scores restent améliorés et la qualité de vie des patients semble se maintenir. Conclusion Les résultats sont encourageants pour ce type de procédure étant donné qu’on constate une amélioration de la qualité de vie des patients.Contexte La douleur chronique est un problème de santé publique important dans le monde entier. Elle concerne un adulte sur quatre en Europe et son coût représente 441 milliards d’euros par an. La nécessité d’adopter des approches complémentaires pour le traitement de cette douleur a déjà été prouvée grâce à des nombreuses études. L’objectif ici est d’évaluer une nouvelle procédure de traitement mise en place au Centre Interdisciplinaire d’Algologie de Liège afin de réduire le temps d’attente des patients avant le début de leur traitement. Méthode Une étude randomisée comprenant des patients atteints de douleur chronique a été réalisée dans ce centre. Cette dernière consiste à dispenser de la psychoéducation à tous les patients avant leur randomisation soit en autohypnose combinée à de l’auto-bienveillance, soit en musicothérapie combinée également à de l’auto-bienveillance (6 séances mensuelles de 2 heures et 2 séances de suivi à 6 et 12 mois d’intervalle). Les différentes comorbidités liées à la douleur chronique, à savoir : la fatigue, l’anxiété, l’intensité de la douleur et les croyances liées à cette douleur, ont été évaluées avant et après les différents traitements, y compris pendant les deux séances de suivi. Résultats Après les séances de psychoéducation, 129 patients ont été randomisés : 65 dans le groupe d’autohypnose/auto-bienveillance et 64 dans le groupe de musicothérapie/auto- bienveillance. Aucun effet de groupe n’a été observé. Un effet significatif du temps a été observé pour deux variables sur 12. La perception du contrôle s’est améliorée et la dépression a diminué. Après les traitements, on constate une amélioration des autres comorbidités, même si cette dernière n’est pas significative. A 6 et 12 mois plus tard, les scores restent améliorés et la qualité de vie des patients semble se maintenir. Conclusion Les résultats sont encourageants pour ce type de procédure étant donné qu’on constate une amélioration de la qualité de vie des patients.