Mémoire de fin d'études :" L'impact des représentations faites des habitants dans la production architecturale. Le cas de la rénovation énergétique des logements sociaux de la cité Peterbos ".
Bethume, Olivier
Promoteur(s) : Neuwels, Julie
Date de soutenance : 29-aoû-2024/5-sep-2024 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/21413
Détails
Titre : | Mémoire de fin d'études :" L'impact des représentations faites des habitants dans la production architecturale. Le cas de la rénovation énergétique des logements sociaux de la cité Peterbos ". |
Auteur : | Bethume, Olivier |
Date de soutenance : | 29-aoû-2024/5-sep-2024 |
Promoteur(s) : | Neuwels, Julie |
Membre(s) du jury : | Dawans, Stéphane
Mosseray, Jeanne |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 123 |
Mots-clés : | [fr] Rénovation énergétique, [fr] Logements sociaux, [fr] Représentations, |
Discipline(s) : | Ingénierie, informatique & technologie > Architecture |
Public cible : | Professionnels du domaine Etudiants Grand public |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en architecture, à finalité spécialisée en art de bâtir et urbanisme |
Faculté : | Mémoires de la Faculté d'Architecture |
Résumé
[fr] Ce travail examine les représentations que les commanditaires et les concepteurs ont des
habitants dans le cadre de la rénovation énergétique de logements sociaux, plus particulièrement
en tenant compte des enjeux environnementaux croissants. L'objectif est double : comprendre
comment ces acteurs perçoivent les locataires sociaux et leurs interactions avec les équipements
techniques, et identifier l'impact de ces perceptions sur les choix de conception et la
communication des « bonnes pratiques ».
L'étude prend pour cadre le quartier du Peterbos à Anderlecht, un ensemble de logements
sociaux des années 1960-1970 actuellement en rénovation. La recherche s'appuie sur des
documents écrits, des entretiens avec des représentants des sociétés de gestion des logements
sociaux et des bureaux d'architecture, ainsi qu'une visite sur place. L'analyse est structurée en
trois chapitres abordant le rapport à l'environnement, aux techniques et aux habitants.
Les résultats montrent que, bien que la rénovation énergétique vise à améliorer la performance
énergétique des bâtiments, les dispositifs techniques complexes ne sont pas toujours appropriés
par les usagers. Les préoccupations environnementales dominent, mais les habitants doivent
souvent s'adapter à des technologies imposées, sans réelle prise en compte de leurs pratiques
habituelles et modes de vie.
Ce travail révèle un paradoxe où les habitants sont perçus comme responsables des
dysfonctionnements des dispositifs techniques, sans que soit envisagée la possibilité de défauts
de conception ou de mise en œuvre. Les concepteurs et gestionnaires privilégient des systèmes
simples ou automatiques pour éviter les mésusages, sans informer suffisamment les locataires
sur leur fonctionnement. Ainsi, les habitants se retrouvent face à une injonction paradoxale : ils
doivent adapter leurs comportements aux fonctionnements techniques tout en laissant la
technique gérer pour eux.
En fin de compte, les préoccupations des habitants apparaissent secondaires par rapport aux
impératifs environnementaux et techniques. Cela soulève le problème de leur intégration
effective dans les projets de rénovation, car bien qu'ils devraient profiter de factures
énergétiques réduites et d'un environnement plus sain, leur mode de vie n'est plus vraiment
considéré
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