Mémoire, y compris stage professionnalisant[BR]- Séminaires méthodologiques intégratifs[BR]- Mémoire : Étude du lien entre la déficience cognitive et les disparités dans la gestion de la douleur chez les personnes de plus de 65 ans souffrant de fractures de la hanche.
Chaouch, Jilani
Promoteur(s) : Godfroid, Nathalie
Date de soutenance : 5-sep-2024 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/21479
Détails
Titre : | Mémoire, y compris stage professionnalisant[BR]- Séminaires méthodologiques intégratifs[BR]- Mémoire : Étude du lien entre la déficience cognitive et les disparités dans la gestion de la douleur chez les personnes de plus de 65 ans souffrant de fractures de la hanche. |
Titre traduit : | [en] Study of the link between cognitive impairment and disparities in pain management among individuals over 65 years old suffering from hip fractures |
Auteur : | Chaouch, Jilani |
Date de soutenance : | 5-sep-2024 |
Promoteur(s) : | Godfroid, Nathalie |
Membre(s) du jury : | GILLAIN, Sophie
VANHAUDENHUYSE, Audrey Pétré, Benoît |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 79 |
Mots-clés : | [fr] Fracture de la hanche, statut cognitif, gestion de la douleur, personnes âgées. |
Discipline(s) : | Human health sciences > Public health, health care sciences & services |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences de la santé publique, à finalité spécialisée en praticien spécialisé de santé publique |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine |
Résumé
[fr] Contexte : Les fractures de la hanche constituent un défi majeur de santé publique, surtout avec le vieillissement de la population, et sont associées à des taux élevés de mortalité et de morbidité. Des études antérieures ont révélé que les personnes âgées atteintes de fractures de la hanche et de déficits cognitifs bénéficient souvent d'une prise en charge de la douleur moins efficace que celles ayant une cognition intacte. Cette étude vise à évaluer la relation entre le statut cognitif des patients âgés de plus de 65 ans, souffrant de fractures de la hanche, et leur traitement analgésique lors de leur hospitalisation à l'hôpital Saint-Nikolaus d'Eupen.
Méthode : Une étude observationnelle transversale a été menée sur une période de trois mois et demi, au cours de laquelle des données ont été collectées sur l'intensité de la douleur (évaluée par l'échelle EVA), les capacités cognitives (mesurées par le test MMSE) et le traitement analgésique. Les participants ont été sélectionnés via un échantillonnage non aléatoire par commodité. Des tests statistiques univariés et multivariés ont été réalisés pour analyser les interactions entre l'intensité de la douleur, la performance cognitive et les variables associées au traitement. Les questionnaires étaient disponibles en allemand et en français, en fonction de la langue maternelle des participants.
Population étudiée : L'étude inclut 28 sujets âgés de plus de 65 ans, présentant ou non un déficit cognitif, et ayant des fractures de la hanche non opérées.
Principaux résultats : Les résultats révèlent que la majorité des participants éprouvaient une douleur supérieure à 3/10 sur l'échelle EVA, avec 43 % d'entre eux présentant un déficit cognitif. L'intensité moyenne de la douleur était significativement plus élevée chez les participants présentant un déficit cognitif (4,9 ± 1,5) par rapport à ceux avec un état cognitif intact (3,31 ± 2,15), avec une p-valeur inférieure à 0,05. Toutefois, aucune différence significative n'a été constatée dans la gestion de la douleur en fonction du statut cognitif. En revanche, des variations dans la dose quotidienne d'opioïdes ont été notées en fonction de l'IMC et de l'intensité de la douleur, ainsi que des différences dans la durée d'attente avant l'administration du premier analgésique, en fonction de la durée de séjour et de l'heure d'arrivée au service de chirurgie.
Conclusion : Même si le traitement antidouleur prescrit ne varie pas selon les capacités cognitives, il est crucial d'adopter une approche multidisciplinaire fondée sur un modèle biopsychosocial et de sensibiliser davantage le personnel soignant pour réduire les disparités observées liées à d'autres variables indépendantes et ainsi améliorer la qualité des soins
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