Le rythme d'activité du chevreuil (Capreolus Capreolus), comparaison entre la gestion publique et privée des forêts
Islamova, Diana
Promoteur(s) : Licoppe, Alain ; Casaer, Jim
Date de soutenance : 26-aoû-2024 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/21529
Détails
Titre : | Le rythme d'activité du chevreuil (Capreolus Capreolus), comparaison entre la gestion publique et privée des forêts |
Auteur : | Islamova, Diana |
Date de soutenance : | 26-aoû-2024 |
Promoteur(s) : | Licoppe, Alain
Casaer, Jim |
Membre(s) du jury : | Claessens, Hugues
Lhoest, Simon Vermeulen, Cédric |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 57 |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Sciences de l'environnement & écologie |
Centre(s) de recherche : | INBO - Instituut voor Natuur- en Bosonderzoek |
Public cible : | Chercheurs Professionnels du domaine Etudiants |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en bioingénieur : gestion des forêts et des espaces naturels, à finalité spécialisée |
Faculté : | Mémoires de la Gembloux Agro-Bio Tech (GxABT) |
Résumé
[fr] Cette étude examine les rythmes d'activité du chevreuil européen (Capreolus capreolus) dans deux
contextes de gestion forestière contrastés : une forêt périurbaine gérée publiquement (Forêt de
Soignes) et un bois géré de manière privée (Bois de Marnix). En utilisant des caméras-traps, l'étude
vise à comparer comment différents niveaux de perturbation humaine dans ces environnements
affectent le comportement des chevreuils. La recherche a supposé que les rythmes d'activité et
l'abondance relative (RAI) des chevreuils allaient différer entre les forêts publiques et privées. Dans les
forêts publiques, les chevreuils ajusteraient leur activité pour éviter la présence humaine, en
particulier près des lisières et dans les zones à forte densité canine.
Les résultats indiquent que les chevreuils dans la forêt publique présentent des rythmes d'activité
modifiés, probablement en tant qu'adaptation à une présence humaine et canine plus importante. En
revanche, les chevreuils dans la forêt privée montrent des rythmes d'activité plus naturels, ce qui
suggère une perturbation moindre. Cette étude met en évidence l'impact anthropique sur le
comportement de la faune, soulignant la nécessité de stratégies visant à minimiser les conflits entre
les humains et la faune et à préserver le comportement naturel des animaux dans leurs habitats.
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