Le développement de la métacognition dans la petite enfance
Droeven, Clémence
Promoteur(s) : Geurten, Marie
Date de soutenance : 30-aoû-2024/9-sep-2024 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/21947
Détails
Titre : | Le développement de la métacognition dans la petite enfance |
Titre traduit : | [fr] Le développement de la métacognition dans la petite enfance |
Auteur : | Droeven, Clémence |
Date de soutenance : | 30-aoû-2024/9-sep-2024 |
Promoteur(s) : | Geurten, Marie |
Membre(s) du jury : | Rousselle, Laurence
Chrifi, Nora |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 71 |
Mots-clés : | [fr] Métacognition [fr] Jeunes enfants [fr] Parents |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie cognitive & théorique |
Public cible : | Chercheurs Professionnels du domaine Etudiants Grand public Autre |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] La métacognition est définie comme l’ensemble des connaissances et des processus impliqués dans l’évaluation et la régulation de sa propre cognition (Brinck & Liljenfors, 2013 ; Flavell, 1979). Selon le modèle de Nelson et Narens (1990, 1994), la métacognition est composée de trois processus : le monitoring, le répertoire et le contrôle métacognitif. Depuis les années 1970, de nombreuses études se sont penchées sur le sujet en plaidant en faveur d’une apparition tardive des compétences métacognitives chez l’enfant (Ghetti et al., 2002). Or, ces études se basaient sur des paradigmes verbaux, ce qui explique pourquoi elles n’ont pas montré la présence de processus métacognitifs à un âge préscolaire. Aujourd’hui, un certain nombre d’études suggère un développement précoce des capacités métacognitives implicites et une utilisation plus tardive des compétences dites explicites.
L’objectif de notre étude longitudinale était double. Tout d’abord, nous avons tenté de répliquer les résultats des études antérieures ayant montré la présence de métacognition précoce chez les jeunes enfants. Ensuite, nous avons analysé l’influence de la richesse du discours métacognitif parental sur le développement de la métacognition chez les enfants de 18 mois.
Dans ce travail, nous avons recruté 60 participants âgés de 18 mois. Les capacités métacognitives des enfants ont été évaluées lors d’une tâche de mémoire. Concrètement, les enfants ont visionné une série de vidéos sur un ordinateur. Ce dernier était doté d’un dispositif d’eye-tracking qui enregistrait les trajectoires du regard des enfants. Les enregistrements des mouvements oculaires nous ont permis d’avoir des mesures de la métacognition de l’enfant de manière implicite. Le discours métacognitif parental a été évalué lors de séances de jeu de 10 minutes entre les parents et leur enfant. Durant ces séances de jeu, les dyades parent-enfant ont joué à deux jeux de mémoire. Les séances de jeu ont été enregistrées. Ainsi, le discours métacognitif a été codé à l’aide d’une grille de codage, adaptée de Geurten et Léonard (2023), reprenant les différentes composantes de la métacognition définies par le modèle de Nelson et Narens (1990).
Les résultats de l’évaluation au T1 ont permis de répliquer la présence de métacognition implicite chez les enfants âgés de 18 mois. De plus, nos analyses statistiques indiquent que le discours parental a un impact significatif sur le score de métacognition des enfants. Néanmoins, ces résultats ne sont valables que pour la composante monitoring riche.
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