Prévalence des neuromythes chez les enseignants : la situation en Fédération Wallonie-Bruxelles
Demarest, Valentine
Promotor(s) : Peters, Stéphanie
Date of defense : 30-Aug-2024/9-Sep-2024 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/21970
Details
Title : | Prévalence des neuromythes chez les enseignants : la situation en Fédération Wallonie-Bruxelles |
Author : | Demarest, Valentine |
Date of defense : | 30-Aug-2024/9-Sep-2024 |
Advisor(s) : | Peters, Stéphanie |
Committee's member(s) : | Rousselle, Laurence
Catale, Corinne |
Language : | French |
Number of pages : | 78 |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Education & instruction |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Ce projet de mémoire a pour but d’évaluer la prévalence des neuromythes parmi les enseignants de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB). Les neuromythes sont des croyances infondées concernant le fonctionnement cérébral. Sur le plan de l’éducation, ces croyances ne sont pas sans conséquence puisqu’elles servent parfois de base pédagogique à l’élaboration des leçons de certains enseignants.
Différentes études de prévalence des neuromythes ont déjà été réalisées dans plusieurs pays. À notre connaissance, il n’existe pas d’étude s’étant penchée sur ce sujet dans la population des enseignants de la FWB. Les résultats de précédentes études réalisées dans divers pays indiquent une prévalence moyenne de 50% au sein des différentes populations d’enseignants sondées (Tovazzi et al., 2020).
La méthodologie utilisée dans cette étude pour sonder la prévalence des neuromythes chez les enseignants de la FWB se base sur les travaux de Dekker et collaborateurs de 2012 et de Tovazzi et collaborateurs de 2020. Les 260 enseignants ayant complété notre enquête en ligne ont répondu à deux types de tests interrogeant leur adhésion aux neuromythes. Le premier test prenait la forme d’un Vrai/Faux, tandis que le second test correspondait à un QCM avec quatre propositions de réponse. Cette dernière modalité permet de placer les participants dans des conditions plus « écologiques » en se rapprochant de situations vécues par les enseignants au cours de leur pratique.
Avec cette étude, nous avons constaté une prévalence élevée des neuromythes en FWB (67% d’adhésion avec le DHJ et 26% d’adhésion avec le NNQ), ce qui est supérieur à la prévalence moyenne observée à l’international (en moyenne 50%). Cette étude a également permis de mettre en avant qu’en FWB, la formation continue constitue la source des neuromythes la plus importante. Ces résultats soulignent la nécessité de renforcer les connaissances générales des enseignants en neurosciences afin de limiter et prévenir la prolifération des neuromythes.
Cite this master thesis
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