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Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education
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Mémoire
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Les réseaux sociaux comme soutien face à l'auto-stigmatisation chez les personnes vivant avec le VIH ?

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Remiche, Pauline ULiège
Promoteur(s) : Wagener, Aurélie ULiège
Date de soutenance : 30-aoû-2024/9-sep-2024 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/22065
Détails
Titre : Les réseaux sociaux comme soutien face à l'auto-stigmatisation chez les personnes vivant avec le VIH ?
Auteur : Remiche, Pauline ULiège
Date de soutenance  : 30-aoû-2024/9-sep-2024
Promoteur(s) : Wagener, Aurélie ULiège
Membre(s) du jury : Dardenne, Benoît ULiège
Burnay, Jonathan ULiège
Langue : Français
Nombre de pages : 97
Mots-clés : [fr] Stigmatisation
[fr] VIH
[fr] Réseaux sociaux
[fr] Santé mentale
Discipline(s) : Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie cognitive & théorique
Public cible : Chercheurs
Professionnels du domaine
Etudiants
Grand public
Institution(s) : Université de Liège, Liège, Belgique
Diplôme : Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée
Faculté : Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education

Résumé

[fr] Introduction. Les réseaux sociaux sont aujourd’hui largement utilisés à des fins de prévention, de recherche d’informations ou encore d’identification. C’est également le cas pour les personnes vivant avec le VIH (PVVIH). S’identifier peut leur permettre de prévenir des effets délétères de l’auto-stigmatisation sur leur santé mentale mais également les exposer à des commentaires sérophobes ou du harcèlement. C’est pourquoi, notre étude s’est intéressée aux réseaux sociaux comme facteur de protection ou de risque dans cette population, en ce qui concerne l’auto-stigmatisation et le bien-être mental.
Hypothèses. Pour répondre à la question « est-ce que les réseaux sociaux peuvent être un soutien face à l’auto-stigmatisation chez les personnes vivant avec le VIH ? », nous avons formulé deux hypothèses. Premièrement, à titre confirmatoire, nous avons hypothétisé que l’auto-stigmatisation impacte négativement la santé mentale des PVVIH. Deuxièmement, à titre exploratoire, nous avons supposé que les réseaux sociaux, en tant que support social médiatique, impactent positivement ou négativement, l’auto-stigmatisation et la santé mentale des PVVIH.
Méthodologie. Dix-huit PVVIH de 23 à 74 ans ont répondu à un questionnaire en ligne. Ce dernier a permis de récolter des données sociodémographiques, des informations quant à leur manière d’utiliser les réseaux sociaux, leur score à l’échelle de bien-être mental de Warwick-Edinburgh (Trousselard et al., 2016) et ceux à l’échelle de l’auto-stigmatisation au VIH (Berger et al., 2001).
Résultats. Notre étude a confirmé la relation négative entre l’auto-stigmatisation et le bien-être mental bien que des recherches complémentaires soient nécessaires pour identifier plus précisément les facteurs qui sous-tendent ce lien. Bien que notre seconde hypothèse n’ait pas révélé de résultats significatifs, nos observations encouragent la poursuite des recherches sur le sujet.
Conclusion. Des analyses supplémentaires sont nécessaires à la bonne compréhension des mécanismes expliquant l’impact de l’auto-stigmatisation sur la santé mentale. Le manque de littérature sur le sujet et les observations quant à la place que prend les réseaux sociaux dans notre société ainsi que les implications de la stigmatisation au VIH sur différents aspects de santé soulignent l’importance d’étudier plus en profondeur ces domaines.

Auteur

  • Remiche, Pauline ULiège Université de Liège > Master sc. psycho., fin. spéc.

Promoteur(s)

Membre(s) du jury

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