Scoping Review : L'impact délétère de la pollution atmosphérique sur la cognition et le cerveau peut-il être atténué par la réserve cognitive ?
van der Meulen, Simon
Promoteur(s) : Bastin, Christine
Date de soutenance : 30-aoû-2024/9-sep-2024 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/22078
Détails
Titre : | Scoping Review : L'impact délétère de la pollution atmosphérique sur la cognition et le cerveau peut-il être atténué par la réserve cognitive ? |
Auteur : | van der Meulen, Simon |
Date de soutenance : | 30-aoû-2024/9-sep-2024 |
Promoteur(s) : | Bastin, Christine |
Membre(s) du jury : | Stawarczyk, David
Collette, Fabienne |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 99 |
Mots-clés : | [fr] Pollution atmosphérique [fr] Réserve cognitive [fr] Cognition |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Neurosciences & comportement |
Intitulé du projet de recherche : | L’impact délétère de la pollution atmosphérique sur la cognition et le cerveau peut-il être atténué par la réserve cognitive ? |
Public cible : | Chercheurs Professionnels du domaine Etudiants Grand public |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en neuroscience cognitive et comportementale |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] La problématique liée à l'augmentation des températures et du climat de façon plus générale, est l'un des sujets les plus importants du 21e siècle. Les polluants et le climat sont liés, et ont des impacts directs et indirects sur la santé, avec des répercussions sur les voies respiratoires, le système digestif ou les voies cutanée (Orru et al., 2017). Diverses études ont montré que certains polluants pouvaient avoir un impact sur nos fonctions cognitives, sur le déclin cognitif, sur les troubles cognitifs légers, sur les démences, sur les hospitalisations, sur certains biomarqueurs ou encore des atrophies sur différentes parties du cerveau (Delgado-Saborit et al., 2021).
De plus, le déclin cognitif lié à l’âge est une problématique qui nous touche tous et qui a trait à la santé publique mondiale. Il semblerait même que le nombre de cas de démences devrait augmenter durant les prochaines décennies (Zare Sakhvidi et al., 2022). On estime à 40 % les facteurs de risques sur lesquels nous pouvons avoir un impact afin de retarder le déclin cognitif. Dans le pourcentage de personne atteinte de démence, 2 % sont explicables par les polluants atmosphériques, soit autant que l’hypertension ou l’activité physique (Livingston et al., 2017).
Le but de ce mémoire théorique est d'explorer la littérature concernant l'impact de la pollution atmosphérique sur le déclin cognitif au cours de la vie. Ensuite, il s'agira de regrouper les articles trouvés afin de comparer les différents résultats et voir s’il y a des moments clés où la cognition serait plus impactée par la pollution atmosphérique.
Pour ce faire, nous allons dans un premier temps aborder la littérature en expliquant les thèmes de la cognition dans le temps, la notion de réserve et en finissant par la pollution atmosphérique. De cette analyse ressortira la question de recherche que nous allons analyser grâce à la méthodologie mise en place ainsi que les résultats obtenus. Nous finirons par la discussion afin de faire le point sur ce qui est ressorti de cette analyse, explorer les pistes et potentiels projets futurs intéressants ainsi que les potentielles limites de ce domaine de recherche.
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