L'échelle de psychopathie de Hare - Révisée (PCL-R) : Limites quant à son administration sur une population schizophrène en Défense Sociale
Matteucci, Marie
Promoteur(s) :
Englebert, Jérôme
Date de soutenance : 31-aoû-2016 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/2210
Détails
Titre : | [fr] L'échelle de psychopathie de Hare - Révisée (PCL-R) : Limites quant à son administration sur une population schizophrène en Défense Sociale |
Auteur : | Matteucci, Marie ![]() |
Date de soutenance : | 31-aoû-2016 |
Promoteur(s) : | Englebert, Jérôme ![]() |
Membre(s) du jury : | Born, Michel ![]() De Page, Louis |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 176 |
Mots-clé(s) Rameau : | Psychopathologie Schizophrénie Diagnostic Questionnaires |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique |
Commentaire : | 1 annexe |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] Nous avons voulu administrer la Psychopathy Checklist-Revised (PCL-R) à des sujets schizophrènes afin de mettre en évidence le fait que cette échelle n’est pas adaptée à cette population. Pour se faire, l’objectif était d’établir un diagnostic différentiel entre la psychopathie et la schizophrénie. En effet, ces pathologies d’apparence semblables sur certains points, sont en réalité bien distinctes et nécessitent dès lors des prises en charge différentes. Nous nous basons sur la littérature phénoménologique afin d’appuyer nos hypothèses et nos analyses. Nous avons sélectionné sept patients résidents dans une unité psychiatrique médico-légale du CHJT à Bruxelles : deux patients atteints de schizophrénie paranoïde, deux patients porteurs de « traits psychopathiques » et trois patients considérés comme potentiels « héboïdophrènes ». Nous avons rempli des PCL-R sur base de leur dossier ainsi que de l’avis clinique du professionnel en charge de chaque patient. A partir de ces données, nous avons établi une liste d’items de la PCL-R sensibles à la psychose et nous avons justifié les scores influencés par cette pathologie. Les résultats mettent en évidence une influence de la psychose sur un grand nombre d’items constitutifs de l’échelle. De manière générale, nous avons pu confirmer la difficulté d’administrer cet outil dès lors qu’il y a des éléments psychotiques. Le fonctionnement comportemental des patients schizophrènes et « héboïdophrènes » ne répondait pas ou peu aux descriptions fournies par le manuel et s’il l’était, rien ne permettait, dans la manière de coter les items, de mentionner une influence quelconque de la psychose. Notre étude pourrait servir d’appui pour justifier la marge d’amélioration que cet outil pourrait acquérir. Nous considérons que le manuel gagnerait à clarifier que la présence de comportements issus de la psychose peut expliquer les scores obtenus à la PCL-R car un diagnostic de psychopathie est lourd de sens, avec une prise en charge et un accompagnement qui n’est pas adapté à un psychotique. Cependant, il serait important de réitérer cette analyse sur un plus grand échantillon et qui plus est, avec des patients ayant des diagnostics présentant moins de comorbidité.
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