L'orientation passée versus future : quels liens avec les justifications a priori ou a posteriori d'actes non éthiques ?
Micho, Marina
Promotor(s) : Hansenne, Michel
Date of defense : 29-Aug-2016 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/2215
Details
Title : | [fr] L'orientation passée versus future : quels liens avec les justifications a priori ou a posteriori d'actes non éthiques ? |
Author : | Micho, Marina |
Date of defense : | 29-Aug-2016 |
Advisor(s) : | Hansenne, Michel |
Committee's member(s) : | D'Argembeau, Arnaud
Glowacz, Fabienne |
Language : | French |
Number of pages : | 89 |
Rameau keyword(s) : | Perspective temporelle Comportement humain Passage à l'acte (psychologie) |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Theoretical & cognitive psychology |
Commentary : | 9 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en neuroscience cognitive et comportementale |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Cette étude se base principalement sur les travaux de Shalvi et al. (2015) qui proposent un modèle distinguant les justifications faites a priori et celles a posteriori. Toutes deux peuvent aider une personne à commettre un acte non éthique tout en se sentant en accord avec ses principes moraux. Les premières permettront de le faire avant que l’acte ne soit commis tandis que les secondes interviennent une fois que l’écart moral a eu lieu. Les auteurs ont également émis l’hypothèse que les préférences de chacun pour l’une ou l’autre catégories de justifications pourraient être liées à la perspective temporelle (Zimbardo & Boyds, 1999) des individus. Il est possible que les personnes davantage tournées vers le futur privilégient les justifications a priori tandis que celles orientées vers le passé aient recours aux justifications a posteriori. Dans la présente étude, ces liens ont été investigués via une série de trois expériences. La première visait à déterminer la relation entre les justifications a priori et la perspective temporelle. La seconde étude a examiné les rapports entre l’orientation temporelle des individus et les justifications se faisant a posteriori. La dernière enfin, a servi de contrôle pour la manipulation faite en expérience 2. Les variables telles que le désengagement moral (Bandura, 1999) et les traits de personnalité ont également été investigués. Les résultats ont montré que proposer une justification a priori permet effectivement d’augmenter le taux de comportements non éthiques. Cependant, les autres hypothèses n’ont pu être mises en évidence.
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