La relation entre l'utilisation d'applications de scan de codes-barres alimentaires, telles que Yuka, et l'orthorexie nerveuse
Cannarsa, Inès
Promoteur(s) :
Etienne, Anne-Marie
Date de soutenance : 18-jui-2025/24-jui-2025 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/22543
Détails
| Titre : | La relation entre l'utilisation d'applications de scan de codes-barres alimentaires, telles que Yuka, et l'orthorexie nerveuse |
| Auteur : | Cannarsa, Inès
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| Date de soutenance : | 18-jui-2025/24-jui-2025 |
| Promoteur(s) : | Etienne, Anne-Marie
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| Membre(s) du jury : | Wagener, Aurélie
Gardier, Marion
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| Langue : | Français |
| Mots-clés : | [fr] orthorexie nerveuse [fr] applications de scan de codes-barres alimentaires [fr] psychologie de la santé |
| Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie cognitive & théorique Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique |
| Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
| Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée |
| Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] Objectif :
Ce mémoire vise à explorer la relation entre l’utilisation d’applications de scan de codes-barres alimentaires, telles que Yuka, et l’orthorexie nerveuse, un trouble lié à la quête d’une alimentation saine. Cette étude contribue à enrichir la littérature sur cette relation complexe et encore peu documentée.
Méthode :
Une enquête quantitative a été menée auprès d’utilisateurs et non-utilisateurs de ces applications. Les niveaux d’orthorexie nerveuse ont été évalués à l’aide de deux échelles validées (DOS et TOS), ainsi que des variables liées à la fréquence, la durée et les types d’utilisation des applications. Les motivations de choix alimentaires et la littératie alimentaire ont également été prises en compte. Les analyses comprenaient une partie confirmatoire, pour tester une hypothèse a priori, ainsi qu’une partie exploratoire visant à mieux comprendre le profil des utilisateurs.
Résultats :
Les résultats suggèrent que ce n’est pas tant l’utilisation de l’application en soi qui est problématique, mais la manière dont elle est utilisée et les motivations associées. Utilisées modérément, ces applications peuvent soutenir la littératie alimentaire. En revanche, un usage excessif et de dépendance pourrait refléter, voire renforcer, des comportements orthorexiques. Quant au profil des utilisateurs, il semble marqué par une méfiance alimentaire, associée à des stratégies de contrôle fondées sur des choix d’aliments jugés familiers ou compatibles avec des objectifs de poids, ce qui pourrait représenter une vulnérabilité à l’orthorexie nerveuse.
Limites :
La taille réduite de l’échantillon, centrée sur les utilisateurs, a limité la puissance statistique. De plus, des divergences entre les outils de mesure (DOS et TOS) ont engendré des résultats parfois contradictoires, fragilisant la robustesse des conclusions établies.
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