Travail de fin d'études / Projet de fin d'études : L'acceptabilité de la Low-Tech en agglomération urbaine, une approche exploratoire

Abstract

Ce mémoire se penche sur les conditions d'acceptabilité du Low-Tech en logements en agglomération urbaine, dans un environnement des attentes écologiques et démographiques grandissantes. Les technologies Low-Tech émergent comme des propositions de solutions plus sobres et éclairées pour résoudre les défis, mais leur adoption continue à demeurer marginale en milieu urbain. L'objectif principal de ce mémoire est de comprendre en quoi cette acceptabilité peut être favoriser auprès du grand public, en désignant les freins, les leviers et les dynamiques associées à cette démarche. Pour ce faire, une méthodologie mixte a été utilisé: Une enquête à grande échelle a permis de faire le premier état des représentations sociales des Low-Tech, en dévoilant un intérêt bien présent mais des blocages principalement pratiques ou informationnels. Ensuite, une phase de recherche, reposant sur la projection d’un documentaire, a permis d’analyser comment la perception évolue à la suite de la projection d’un film documentaire, démontrant un glissement vers une compréhension plus concrète et nuancée. Enfin, des entretiens semi-directifs ont approfondi les conditions d’appropriation individuelles, en lien avec les trajectoires de vie, les contraintes d’habitat et les représentations du confort. Les résultats montrent que l’acceptabilité de la Low-Tech dépend de multiples facteurs : connaissances, capacité d’adaptation du logement, accessibilité des solutions proposées, mais aussi accompagnement, soutien politique ou encore inscription dans des dynamiques collectives. L’étude met également en évidence la nuance observée des retours de personnes après une confrontation à la Low-Tech, qui expriment des attentes précises quant à l’expérimentation et à la valorisation de nouvelles pratiques. Ce travail propose ainsi une lecture élargie de la Low-Tech, non pas seulement comme solution technique, mais comme une démarche culturelle et sociale, nécessitant des dispositifs adaptés pour espérer faire partie des leviers environnementaux de transformations des espaces urbains.