Bénéfices et limites de l'arthroscopie dans le traitement des OCD du grasset chez le cheval en croissance : son utilisation est-elle toujours justifiée ?

Abstract

L’ostéochondrose disséquante est une pathologie très fréquente en Wallonie : elle concerne 32,4 % des chevaux de sport belges. C’est une maladie multifactorielle. Dans ce travail de fin d’étude, nous étudierons l’ostéochondrose disséquante du grasset chez le cheval. Elle peut se manifester par différents signes cliniques tels qu’une boiterie, un épanchement articulaire, de la douleur, ou bien ne présenter aucun symptôme. Le diagnostic repose sur l’anamnèse, l’examen général, l’examen orthopédique, ainsi que sur des examens d’imagerie comme la radiographie, l’échographie, le scanner ou l’IRM. Le traitement de cette maladie est multiple : il peut s’agir d’une arthroscopie par exérèse du fragment (traitement de référence), d’une arthroscopie par fixation des fragments ostéochondraux, ou encore d’une gestion conservatrice. L’analyse de la littérature suggère que le traitement ne doit pas être systématiquement une exérèse arthroscopique. Plusieurs facteurs doivent être pris en compte pour proposer le meilleur traitement : l’âge du cheval, le grade de la lésion, son usage, son bien-être, la présence ou non de signes cliniques, ainsi que les considérations économiques.