Dyskinésie paroxystique canine : compréhension des mécanismes, approche diagnostique et perspectives thérapeutiques
Beaujean, Sarah
Promotor(s) :
Schurmans, Stephane
Date of defense : 26-Jun-2025 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/23405
Details
| Title : | Dyskinésie paroxystique canine : compréhension des mécanismes, approche diagnostique et perspectives thérapeutiques |
| Translated title : | [en] Canine paroxysmal dyskinesia : understanding the mechanisms, diagnostic approaches and therapeutic options |
| Author : | Beaujean, Sarah
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| Date of defense : | 26-Jun-2025 |
| Advisor(s) : | Schurmans, Stephane
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| Committee's member(s) : | Radermecker, Caroline
Tosi, Irène
El Abbas, Sophie
Marichal, Thomas
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| Language : | French |
| Number of pages : | 37 |
| Discipline(s) : | Life sciences > Veterinary medicine & animal health |
| Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
| Degree: | Master en médecine vétérinaire |
| Faculty: | Master thesis of the Faculté de Médecine Vétérinaire |
Abstract
[fr] La dyskinésie paroxystique canine (DPC) est un trouble du mouvement caractérisé par des contractions musculaires involontaires sans perte de conscience ni anomalies inter-ictales, souvent confondu avec l’épilepsie. Le diagnostic est clinique, reposant sur l’exclusion, l’observation de vidéos et parfois un essai thérapeutique. Elle se classe en formes primaires (héréditaires ou idiopathiques) ou secondaires (souvent médicamenteuses).
Une forme sensible au gluten, bien décrite chez le Border Terrier, répond favorablement à un régime sans gluten. D’autres races présentent aussi des signes compatibles, parfois associés à des troubles digestifs ou cutanés. Le dosage d’anticorps spécifiques au gluten est utile pour confirmer les cas de DPC causés par une intolérance à celui-ci.
Par ailleurs, plusieurs mutations génétiques ont été identifiées selon les races, les plus documentées étant celles des gènes BCAN et PIGN, mais l’origine de la DPC reste inconnue dans de nombreux cas.
Une analyse de 41 cas de DPC diagnostiqués à la Clinique Vétérinaire Universitaire de Liège a montré une grande variabilité clinique, avec des tremblements, notamment de la tête, comme signe prédominant. Un régime sans gluten a permis une amélioration dans deux tiers des cas.
La DPC, encore méconnue des vétérinaires généralistes, nécessite une évaluation rigoureuse et individualisée, centrée sur l’observation clinique et la qualité de vie de l’animal.
Ce travail se conclut par une réflexion personnelle sur cette pathologie, son diagnostic, ainsi que par mes recommandations concernant sa prise en charge.
File(s)
Document(s)
BEAUJEAN_Sarah_TFE_FMV_Juin2025_définitif.pdf
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