Génétique des rayures chez le zèbre : rôles, implications développementales et conséquences sur la préservation de l'espèce

Abstract

Les rayures des zèbres ont un intérêt dans leur survie en leur accordant une plus grande protection que des individus non rayés face à certains insectes. Mais l’origine génétique de ces rayures reste encore à ce jour floue, on ne connait pas quelle est la région de l’ADN codant pour ce phénotype. J’ai cependant pu analyser diverses études portant sur ce sujet, et il a été mis en évidence néanmoins que chaque rayure de zèbre est unique et surtout que lorsque la consanguinité d’un individu est élevée, celui-ci a plus de risques de présenter des rayures déformées, des taches, du pseudomélanisme ou de l’albinisme par exemple… C’est un point capital à souligner si nous voulons améliorer les chances de survie de l’espèce, le zèbre étant classé dans la liste rouge des espèces en danger par l’UICN. Des analyses génétiques ont prouvé que des individus présentant des ROH (« runs of homozygosity ») plus longs sont consanguins mais surtout que les zèbres avec des rayures modifiées présentaient ces ROH plus longs et étaient donc consanguins. Cette découverte majeure permet d’écarter plus facilement des individus au potentiel reproducteur moins important des programmes de sélection en se basant uniquement sur leur phénotype. De plus, des bases de données reprenant des photographies (parfois avec l’utilisation d’une technique d’imagerie 3D) sont en train d’être créées afin de recenser au mieux les individus, ceux-ci présentant, comme déjà mentionnés, des rayures uniques à chaque zèbre.