Quels sont les facteurs permettant de maintenir les performances et la persistance de ponte chez les poules pondeuses de plus de 68 semaines d'âge, en fin de premier cycle de ponte ?

Abstract

A l’horizon 2050, la filière agro-alimentaire devra permettre de nourrir 9,5 milliards d’êtres humains. A cet égard, l’œuf de poule est un aliment qui présente des atouts nutritionnels importants à un coût abordable. Pour garantir un niveau de production d’œufs en ligne avec la consommation, tout en intégrant les défis environnementaux et les contraintes économiques, l’allongement du cycle de production des poules pondeuses est une piste prometteuse. Les avantages économiques et environnementaux, comme la réduction des coûts liés au renouvellement du cheptel et la diminution de l’empreinte environnementale des élevages, sont cependant contrebalancés par une dégradation progressive de la qualité des œufs et des performances de ponte à partir de 68 semaines d’âge. L’objectif principal de ce travail de fin d’études est d’identifier les facteurs alimentaires, zootechniques, environnementaux et génétiques permettant de maintenir la persistance de ponte et les performances productives chez les poules en fin de premier cycle de production. Une recherche de littérature ciblée et récente a permis d’analyser les effets de la nutrition, notamment l’apport en vitamine D, en calcium, en oligo-éléments et en probiotiques. Elle analyse également l’influence de certaines pratiques de gestion d’élevage telles que des stratégies de management alimentaire et les conditions de logement. Par ailleurs, des éléments relatifs à la génétique ont été abordés afin d’évaluer leur intérêt dans une perspective de sélection orientée vers une meilleure longévité productive. Enfin, le rôle de l’éclairage a également été exploré. Ce travail met en lumière des leviers concrets pour optimiser la durée de vie productive des poules pondeuses, tout en discutant des limites techniques, économiques et éthiques liées à leur mise en œuvre.