Sources de contamination chez les animaux de compagnie vivant en milieu urbain
Guelton, Laura
Promotor(s) :
Cabaraux, Jean-François
Date of defense : 26-Jun-2025 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/23452
Details
| Title : | Sources de contamination chez les animaux de compagnie vivant en milieu urbain |
| Translated title : | [en] Sources of contamination of domestic animals living in urban areas |
| Author : | Guelton, Laura
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| Date of defense : | 26-Jun-2025 |
| Advisor(s) : | Cabaraux, Jean-François
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| Committee's member(s) : | Marlier, Didier
Hornick, Jean-Luc
Vandenheede, Marc
Diez, Marianne
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| Language : | French |
| Number of pages : | 49 |
| Discipline(s) : | Life sciences > Veterinary medicine & animal health |
| Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
| Degree: | Master en médecine vétérinaire |
| Faculty: | Master thesis of the Faculté de Médecine Vétérinaire |
Abstract
[fr] L’objectif de ce travail est de déterminer les sources de contamination affectant les animaux de compagnie vivant dans des milieux urbains
L'augmentation de l'activité humaine est directement liée à la contamination croissante de notre environnement. Ces dernières décennies, les inquiétudes concernant les effets de cette pollution sur la santé humaine se sont intensifiées, de nombreuses études ont décrit la capacité de perturbateur endocrinien des principaux produits chimiques émis. Les animaux domestiques partageant leur espace de vie avec les humains sont exposés aux mêmes composants et sont susceptibles d'en subir les conséquences. Dans cette revue, les différents modes d'exposition des animaux de compagnie aux contaminants et les principales molécules présentes dans leur organisme sont développés. L'inhalation est l'une des principales voies d'exposition ; elle inclut l'air intérieur de nos maisons ainsi que l'air extérieur. En ville, les principaux polluants présents dans l'air ambiant sont les métaux lourds, les microplastiques, l'ozone et les hydrocarbures polycycliques. Des métaux lourds, des microplastiques et des hydrocarbures ont d’ailleurs été identifiés dans les tissus et le sang des animaux. L'ozone, quant à lui, a été associé à l'augmentation de la prévalence de carcinome urothélial ainsi que du lymphome canin. L'air intérieur présente un double danger : il peut être inhalé, mais aussi ingéré, principalement par les chats lors du toilettage. Les composés principaux retrouvés en intérieur sont les polychlorobiphényles, les polybromodiphényléthers et les microplastiques. L'autre voie de contamination principale est l'ingestion. Cette voie concerne principalement l'eau et la nourriture contaminées qui peuvent être servies aux animaux. Malgré les traitements, l'eau peut encore contenir des métaux lourds, des microplastiques et même des sous-produits de désinfection. Enfin, chez les chats d'extérieur, la consommation de proies peut les exposer à une consommation accrue de substances dangereuses. Par conséquent, les activités humaines, qui augmentent la pollution environnementale, affectent également les animaux domestiques qui vivent à leurs côtés.
File(s)
Document(s)
GUELTON_Laura_TFE_FMV_juin2025_définitif.pdf
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Size: 1.05 MB
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